La déconvenue du Rallye de Pologne est oubliée pour J-Motorsport. Au Rallye de Finlande, Emil Bergkvist a démontré sa compétitivité en se montrant neuf fois le plus rapide des jeunes pilotes s’alignant sur des DS3 R5 dans le cadre du Championnat du Monde WRC2.
“Je voulais montrer de quoi je suis capable et je pense y être arrivé,” commente le jeune espoir suédois. “Certes, il est dommage que je n’aie pas pu disputer l’intégralité de l’épreuve et concrétiser mes performances par un classement plus “parlant”. J’étais tellement heureux de pouvoir participer à ce Rallye de Finlande. Ces spéciales hyper rapides, c’est ce que je préfère. Malheureusement, je me suis laissé piéger dans la 4ème spéciale et nous sommes restés bloqués dans un fossé. La DS3 était un peu endommagée mais j’étais sûr que l’équipe J-Motorsport pourrait la remettre en état pour que nous puissions repartir le samedi. Les mécanos ont fourni un super travail et je les en remercie.”
Emil s’est bien rattrapé samedi et dimanche en signant des chronos très convaincants.
“Après cet abandon provisoire m’empêchant de viser le résultat espéré, puisqu’il m’a coûté plus d’une heure, l’objectif était d’éviter tout autre problème mais de signer quand même l’un ou l’autre très bon chrono. C’est exactement ce que nous avons fait, notamment dans l’ES 15 avec un 15ème temps scratch, le 6ème en WRC2, loin devant les autres pilotes de DS3 R5. Dimanche, j’ai poursuivi de la même manière pour acquérir un maximum d’expérience. Je voulais montrer que je peux me hisser parmi les meilleurs. Sur base de mes chronos et de mon rythme dans les 14 spéciales que j’ai disputées, il apparaît qu’un Top 5 en WRC2 était à notre portée dans ce peloton très relevé. Je pense que nous pouvons donc être très satisfaits de cette expérience et je suis impatient d’être au départ du Rallye d’Allemagne, une de mes épreuves préférées, pour le confirmer.”
Pour J-Motorsport, l’autre motif de satisfaction réside dans la fiabilité de la DS3 R5 sur un parcours aussi sélectif, à la fois très rapide et brutal pour la mécanique, notamment à la réception des nombreux jumps caractérisant l’épreuve. De bon augure pour la suite de la saison, avec le retour de l’asphalte, dès le 18 août, sur les bords de la Moselle allemande.
