Lors des enchères de la Monterey Car Week (Carmel, Californie), une Jaguar Type D de 1956 a été adjugée 21,78 millions de dollars (un peu plus de 19 millions d’euros). Un record pour un tel modèle, initialement estimé entre 20 et 22 millions de dollars. (Marc Lacroix)
Incarnation de ce que la marque représente, conçue pour faire de la vitesse mais sans compromis à la beauté, la D-Type s’est imposée au Mans trois années d’affilée. C’est précisément celle victorieuse en 1956 (châssis “XKD 501” ; n° 4 de l’Ecurie Ecosse) qui vient d’être vendue par la maison RM Sotheby’s ; le lot 114 est désormais devenu la voiture anglaise la plus chère au monde.
Ce modèle, qui est fut premier désigné D-Type et reste l’unique C ou D toujours intacte parmi celles qui se sont imposées au Mans, est dans un état exceptionnel.
Sous le capot, un 6 cylindres en ligne de 3.4 litres et 250 ch, gavé par 3 carbu Weber 45 DCO3, associé à une boîte 4 manuelle. Avec 300 tours bouclés, Ninian Sanderson et Ron Flockhart imposeront cette auto devant l’Aston Martin DB3S de Stirling Moss et Peter Collins (299 tours !).
Ce rassemblement qui regroupe les plus grands collectionneurs d’automobiles du monde a également vu d’autres véhicules atteindre des sommets, telles ces Ferrari 250 GT Passo Corto Competizione de 1960 ($13,5 millions, soit 11.921.578€) et 250 GT California châssis long compétition ($18,15 millions ; 16.027.861€). Par ailleurs, la première AC Cobra produite est partie pour $13,75 millions (12.000.000€)