RS Condruzien: les “nationaux” brillent

National Rallye Bernard VERSTRAETE

Les lauriers à Xavier Bouche, Manu Bouts et Hubert Deferm

Avec 84 concurrents au départ, l’Automobile Club Namur se montrait satisfait à l’entame de son rallye-sprint annuel, souvent apprécié. Souhaitant combiner quantité et qualité, les organisateurs parvenaient également à attirer quelques jolis noms. De quoi faire le bonheur des nombreux spectateurs présents qui ont pu apprécier plusieurs jolis passages dans cette spéciale en boucle. Finalement, Xavier Bouche et Manu Bouts s’imposaient en moderne tandis que Hubert Deferm et Benjamin Defesche les imitaient du côté historique.

Xavier Bouche a logiquement survolé les débats. (Photo Quentin Carpentier)
Xavier Bouche a logiquement survolé les débats. (Photo Quentin Carpentier)

Malgré l’absence des leaders provisoires des championnats en moderne, l’épreuve organisée entre Haversin, Serinchamps et Les Basses était tout, sauf ennuyante. Pour l’occasion, Eric Cunin effectuait son retour au pays avec la Skoda Fabia WRC, ce qui annonçait un beau duel avec la version R5 de Xavier Bouche arbitrée par la Toyota Corolla WRC de Philippe Dewulf. Si le pilote de la Fabia WRC signait le premier scratch pour un peu plus de six secondes face à la R5, c’est le Néerlandophone Lorenzo Bossu qui réalisait le troisième chrono devant Geoffrey Godinas (BMW M3) et Dewulf. Si ce dernier parvenait ensuite à remonter jusqu’à la deuxième place, Cunin devait en rester là dès la deuxième spéciale suite à un souci électronique. Néanmoins, Xavier Bouche continuait à attaquer pour l’emporter avec panache, de quoi préparer idéalement le futur Rallye de la Famenne. Sur le podium final, Geoffrey Godinas méritait largement sa place puisqu’il devançait Bossu qui rencontrait ensuite plusieurs soucis dont une crevaison. Quant au local Eric Debaty, il voyait enfin l’arrivée avec sa nouvelle Ford Focus au volant de laquelle il signait quelques bons chronos. Finalement, le top 5 était complété par Francis Lemaire (Fabia S2000) qui remportait également et logiquement la classe 13 devant Jean-Yves Brumioul. Enfin, c’est Nicolas Lamy (Citroën C2-R2) qui s’imposait en 4-12 au sein de la Division 4 réservée, rappelons-le, aux voitures de haute cylindrée et/ou équipées de pneus de compétition.

Un tour pour voir et puis tous les scratches en D1-2-3 pour Manu Bouts. (Photo Quentin Carpentier)
Un tour pour voir et puis tous les scratches en D1-2-3 pour Manu Bouts. (Photo Quentin Carpentier)

Dans les Divisions 1-2-3 où les pneus de tourisme sont obligatoires, on retrouvait quelques revenants qui auront animé le classement. Auteur du premier scratch, Denis Delrue (Peugeot 306) démarrait idéalement pour se placer devant Manu Bouts (finalement sur la BMW M3 qu’il avait imposée en Historic au dernier Rallye de Wallonie) et le jeune Valentin Burlet. Sans divers soucis par la suite, ce dernier n’aurait pas été loin du futur vainqueur.

Denis Delrue s'est bien battu. (Photo Quentin Carpentier)
Denis Delrue s’est bien battu. (Photo Quentin Carpentier)

A partir de la 2ème boucle, c’est Bouts qui enchaînait les chronos pour prendre la tête de l’épreuve et ne plus la quitter. Bastien Rouard (Peugeot 207 R3T) parvenait quant à lui à revenir sur le podium final devant Burlet et Jean-Claude Mayné (M3). Ce dernier effectuait une bonne opération au championnat en l’absence de Vincent Gallet et après le retrait – habituel – du parc fermé de la 306 de Patrick Bourgeois.

Tout proche du quintet de tête en début de course, Laurent Cravillon (Renault Clio) commettait quelques petites erreurs mais parvenait à contenir Alain Daco, de retour avec sa Clio similaire, en 2-6. Dans les autres classes, de nombreuses bagarres animaient la course, à commencer par celle entre Steve Rossion (Peugeot 106) et Frédéric Lahaye (Honda Civic), finalement à l’avantage du premier et après la sortie malheureusement de Jordy Rousselet (Citroën Saxo). Dans la classe 5, beaucoup attendaient un nouveau duel entre Pascal Bomblè (106) et Johnny Obrecht (Saxo), finalement vite écourté après le souci de boîte de ce dernier. Dans le top 20 au général et vainqueur en classe 4 pour quelques secondes, Benoit Mathy (VW Polo) aura impressionné plus d’un suiveur pour s’imposer à Christophe Patiny et sa Peugeot (106). Une marque toujours très populaire puisque c’est la 205 de Christophe Masse qui l’emportait en 3-8 après l’abandon mécanique de Cédric De Clercq (Suzuki Swift). Juste derrière, Jéson Staelens prenait la 28ème place avec une Citroën C2 d’origine rangée en Division 1. Dans cette dernière, Laurent Degreve gagnait en 1/1 avec sa Fiat Seicento.

Hubert Deferm n'a pas dû forcer son talent pour s'imposer en Historic. (Photo Quentin Carpentier)
Hubert Deferm n’a pas dû forcer son talent pour s’imposer en Historic. (Photo Quentin Carpentier)

Ancien Champion de Belgique, Hubert Deferm revenait avec plaisir à Haversin pour imposer sa Ford Escort à la Porsche 944 de Jean-Claude Simon, leader provisoire du championnat PH/SR. En cassant son arbre de transmission sur la ligne de départ, Romuald Thirion n’aura même pas eu le temps de signer le moindre chrono dans le classement S/R où les voitures diffèrent de la fiche d’homologation de l’époque. En Classic par contre, c’est Benjamin Defesche qui imposait son Opel Ascona B à l’Escort du leader du championnat, Emile Tollet, et Fabrice Bodson (VW Golf).

Benjamin Defesche a imposé son Ascona en Prov'Historic Classic. (Photo Quentin Carpentier)
Benjamin Defesche a imposé son Ascona en Prov’Historic Classic. (Photo Quentin Carpentier)

CLASSEMENTS

Division 4

  1. Bouche-Mazuin (Skoda Fabia R5-1er 4/14) 26’41
  2. Dewulf-Gillet (Toyota Corolla WRC-4/14) +1’03
  3. Godinas-Robyns (BMW M3 E36-4/14) +1’23
  4. Lemaire-Soyeurt (Skoda Fabia S2000-1er 4/13) +3’57
  5. Brumioul-Lenoir (Peugeot 206-4/13) +4’41
  6. Mattart-Mattard (BMW 325i-4/14) +5’29
  7. Bossu-Vandecasteele (Mitsubishi Lancer Evo8-4/14) +5’46
  8. Lamy-Charlier (Citroën C2-R2-4/12) +6’19
  9. Delage-Demonte (Opel Corsa-4/12) +22’56

 

Divisions 1-2-3  (41 classés))

  1. Bouts-Burniat (BMW M3-1er 3/11) 28’43
  2. Delrue-Demy (Peugeot 306 GTi-1er 3/10) +12”
  3. Rouard-Delhaye (Peugeot 207 R3T-3/10) + 41”
  4. Burlet-Dachelet (Renault Clio RS-3/10) +55”
  5. Mayné-Gourmeur (BMW M3-3/11) +1’21
  6. Dumont-Dumont (Renault Clio RS-3/10) +1’26
  7. Feltus-Duton (Peugeot 306 GTi-3/10) +1’56
  8. Cravillon-Quinten (Renault Clio RS-1er 2/6) +1’56
  9. Compère-Thomas (BMW 325i-3/11) +2’21
  10. Delogne-Prégaldien (Peugeot 207 RC-3/11) +2’30
  11. Daco-Lepaily (Renault Clio RS-2/6) +2’33
  12. Wirtz-Macors (Mercedes 190-E-3/11) +2’48
  13. Bastin-Bastin (Peugeot 306 GTi-2/6) +2’52
  14. Dubasin-Dubasin (Renault Clio RS-2/6) +3’11
  15. Rossion-Houteclair (Peugeot 106-1er 3/9) +3’15
  16. Bomblè-Alexandre (Peugeot 106-1er 2/5) +3’19
  17. Mathy-Lété (VW Polo GTi-1er 2/4) +3’54
  18. Masse-Meunier (Peugeot 205 Rallye-1er 3/8) +4’51
  19. Staelens-Martin (Citroën C2 VTS-1er 1/2) +5’04
  20. Degreve-Scolot (Fiat Seicento-1er 1/1) +11’21

 

Prov’Historic Classic

  1. Defesche-Ledoux (Opel Ascona B-1er PH/18) 31’49
  2. Tollet-Knott (Ford Escort MK2-1er PH/17) +28”
  3. Bodson-Querquand (VW Golf 1 GTI-1er PH/16) +6’14

 

Prov’Historic S/R

  1. Deferm-Defooz (Ford Escort MK2-1er PH/SR) 30’09
  2. Simon-Simon (Porsche 944-PH/SR) +2’16