Au Rallye de Wallonie, il n’y en aura assurément pas que pour les R5 car, si nombreux sont ceux à regretter la disparition progressive des WRC, certains continuent à faire de la résistance. A commencer par Guino Kenis et sa Mini JCW 1.6T malheureusement étouffée par une bride castratrice mais qui peut, par contre, marquer pleinement au championnat.
Ce n’est plus le cas depuis longtemps des WRC 2 litres qui, à l’inverse, peuvent continuer à respirer à pleins poumons pour ceux qui ont encore le privilège de pouvoir les piloter. Comptons donc sur David Bonjean, Jourdan Serderidis (deux Citroën C4 WRC) et Michaël Albert (Skoda Fabia WRC) pour s’inviter aux premières places eux aussi !
Bien qu’également muselées (cylindrée limitée à 3,6 litres ou voitures homologuées – et bridées – par la FIA en R-GT), il faudra aussi tenir compte des meilleures GT, surtout quand il s’agit de Porsche 997 GT3 emmenées par Patrick Snijers, Fred Bouvy, Francis Lejeune et Henri Schmelcher qui ont toujours trouvé, sur les (rapides) routes namuroises, un terrain à leur mesure !
Enfin, même si leur plus glorieuse période est à présent derrière elles, les Mitsubishi de tous bords (N4, R4, A8 ou E12 pour les plus anciennes) restent d’excellents outils face au chrono. Surtout avec une main-d’oeuvre qualifiée comme, notamment, Olivier Collard (Evo10 Gr.A), Laurent Léonard (Evo9 R4 engagée en A8), Jean-Fred Colignon (Evo9 A8), Cédric Busin (Evo9 N4), Ludovic Sougnez, Martin Van Iersel ou Steve Van Bellingen (tous Evo10 N4)… Certains pilotes de voitures de dernière génération pourront en témoigner dimanche soir… (Photos BRC & Timothy David)