Andreas Mikkelsen se confie dans Speed, morceaux choisis!

Rallye WRC Vincent Marique

Dans le nouveau numéro de Speed, nous vous proposons une longue interview d’Andreas Mikkelsen. Un pilote norvégien qui se lâche totalement, n’éludant aucune question et qui reconnaît honnêtement que ces derniers mois ont été assez difficiles à vivre. Morceaux choisis:

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Andreas, n’avez-vous pas trouvé injuste que Toyota préfère engager Latvala plutôt que vous? Il venait de terminer seulement sixième du Championnat, au bout de l’une des pires saisons de sa carrière…

Sur le plan des résultats, c’est sûr que je le méritais peut-être davantage car j’avais prouvé tout au long de la saison que j’étais meilleur que lui. Cela n’a pas été facile à accepter, mais en même temps, j’essayais de me dire que Toyota était une nouvelle équipe et que Jari avait énormément d’expérience dans le développement des voitures. Plus que moi en tout cas. De ce point de vue, je comprenais leur choix.

La Citroën C3 WRC sera-t-elle la nouvelle arme de Mikkelsen en WRC (Photo @World)

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Comment avez-vous géré votre frustration pendant ces six mois? Vous deviez avoir besoin de vous défouler, non? Cela n’a pas dû être facile à vivre tous les jours…

C’est clair! Le rallye, c’est ma vie. Alors forcément, être privé de mon rêve et voir ma carrière interrompue a eu des répercussions sur ma vie de tous les jours. Je n’étais pas aussi heureux, souriant, épanoui que d’habitude. Quand tu rentres à la maison après avoir décroché un bon résultat, la vie est belle, tu as la patate, tu te sens bien parce que tu as le sentiment du devoir accompli. Et ça, c’est vraiment sympa. Mais quand tu es privé de ton travail et de ta passion, tu ne peux pas te sentir bien. Il y avait beaucoup de frustration…

Le Norvégien a longuement répondu aux questions de Speed en Sardaigne (Photo @World)

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Qu’est-ce qui est le plus frustrant: rester à la maison pendant une manche mondiale ou participer à un rallye en WRC-2 en voyant vos anciens camarades de classe s’amuser avec les gros jouets sous vos yeux?

Euh… Les deux, d’une certaine manière. Sur les rallyes auxquels j’ai participé avec la Skoda, je passais un bon week-end parce qu’au moins, je pratiquais mon sport fétiche. Ce n’était pas le pied, car je ne jouais pas la victoire au scratch, mais je faisais des kilomètres alors c’était toujours ça de pris pour l’avenir.

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Découvrez l’intégralité de cette interview exclusive dans le #003 de Speed.

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Même si le résultat n’était pas au rendez-vous, Andreas avait le sourire en Italie. (Photo @World)