Kevin Abbring et Pieter Tsjoen sont arrivés à Ypres avec un moral au zénith. Sans doute le parcours étriqué de la classique flandrienne et la forme de leur Peugeot 208 T16 n’y sont pas étrangers. Malgré la très forte concurrence qu’ils vont affronter ce week-end, le pilote hollandais et son équipier belge veulent porter au plus haut leurs couleurs de Peugeot Belgique-Luxembourg dans une épreuve que le constructeur français a remportée cinq fois au cours des quinze dernières éditions.
C’est le sommet de la saison au Plat-Pays. Une montagne difficile à gravir alors que les collines qui avoisinent la région d’Ypres n’atteignent pas 200 mètres d’altitude. Un rallyman hollandais d’envergure internationale et son équipier belge qui s’est déjà imposé dans le Westhoek en qualité de pilote nourrissent la même ambition…
« Le dernier rallye belge que nous avons disputé ensemble, nous l’avons remporté », raconte Kevin Abbring. « C’était le Wallonie, en mai. Notre Peugeot 208 T16 était tout simplement au-dessus de la concurrence. »
Fort de son expérience du côté de Namur, l’équipage hollando-belge espère rééditer l’exploit dans le Westhoek. « Plus que jamais, je vais pouvoir compter sur l’exceptionnel métier de Pieter dans cette épreuve », poursuit Abbring. « Dans un passé récent, nous avons déjà disputé l’épreuve ensemble. Cette fois, j’espère bien que nous irons au bout. »
Pour ce faire, l’équipage qui défend les couleurs de Peugeot Belgique-Luxembourg pourra compter sur une 208 T16 au mieux de sa forme. « La victoire signée sur les coteaux de la Meuse a boosté le moral de l’équipe », observe Wim Doms, le PR de la filiale belge du constructeur français. « Bien sûr, la concurrence sera autrement plus importante dans la ville des chats. Qu’importe : l’équipage compte donner le meilleur de lui-même. Il suffit de consulter le palmarès du rallye d’Ypres pour constater que Peugeot s’est souvent imposé dans cette course par le passé. Il nous tarde d’essayer de renouer avec le succès. »
Le rallye d’Ypres démarre ce vendredi. Entre 16h15 et 23h05, les concurrents disputeront 8 spéciales. Soit 91,07 km chronométrés. Samedi, il leur faudra déjouer les pièges répartis en 12 tronçons chronométrés (168,28 km) de 9h50 à 22h30.
Photos Jonathan Godin.