À un mois du coup d’envoi à Marrakech (7-8 avril), le tout nouveau WTCR n’en finit pas de défrayer la chronique : voitures, teams, pilotes, c’est bien le gotha des courses Tourisme qui y croisera le fer. Le défi n’en apparaît que plus excitant pour l’équipe DG Sport Compétition, appelée à défendre le pavillon PEUGEOT sur la scène mondiale
Le pilote de la première PEUGEOT 308 TCR est désormais connu : il s’agit d’Aurélien Comte dont les performances en TCR avec DG Sport Compétition ne sont pas passées inaperçues. Doit-on rappeler qu’en 2017, le Français a conquis le titre européen de la catégorie et décroché plusieurs victoires dans la série Benelux au volant de la PEUGEOT 308 Racing Cup qu’il partageait avec le Néerlandais Kevin Abbring.
S’il pilotait l’an dernier une version ”intermédiaire”, Aurélien Comte disposera en WTCR d’une PEUGEOT 308 full TCR : « Ayant assuré le développement des deux autos, je suis bien placé pour confirmer que ma monture 2018 n’a rien à voir avec sa devancière, » explique-t-il. « Moteur, châssis, aérodynamique : dans tous les domaines, elle marque une énorme progression. Certes, la Balance of Performance doit contribuer à équilibrer les chances des différents modèles en lice et mieux vaut attendre les tests collectifs de Barcelone à la fin du mois pour dresser un tableau plus précis des forces en présence. Mais je suis confiant : la PEUGEOT 308 TCR est bien née et elle donnera du fil à retordre à ses rivales. »
Comme ses adversaires, le sociétaire du team DG Sport Compétition décompte les jours avant la reprise : « C’est un rêve de gamin qui se réalise ! Après mes débuts en kart, je voulais tenter ma chance en monoplace. Mais j’ai vite mesuré l’importance déterminante du paramètre financier et je me suis tourné avec d’autant plus d’enthousiasme vers les berlines de course que je ne ratais jamais une retransmission télévisée du WTCC. Et là, je vais affronter en piste des gars qui m’ont fait vibrer et que je pensais inaccessibles… C’est géant ! Je sais que le niveau sera très élevé et que je découvrirai la plupart des circuits, mais ça ne me fait pas peur ; je connais la PEUGEOT 308 TCR sur le bout des… roues et je peux m’appuyer sur un team dont j’ai pu mesurer l’efficacité, le professionnalisme et l’enthousiasme. Alors, vivement Marrakech ! »
Membre à part entière de la « famille » DG Sport Compétition, Aurélien Comte y sera rejoint par un homme pour lequel les joutes mondiales pour voitures de tourisme n’ont plus aucun secret. Manager du team qui alignait les Chevrolet trois fois couronnées en WTCC, Eric Nève a ensuite officié chez HWA où il coordonnait les engagements de Mercedes en DTM et en F3, avant de rejoindre le staff du WTCC comme consultant début 2014.
À la veille du lancement du WTCR, il se lance un nouveau défi en retrouvant un poste de team manager chez DG Sport Compétition : « La piste me manquait, tout simplement ! Mon job au sein de l’organigramme du championnat mondial m’a permis d’appréhender le travail du promoteur et des responsables de la FIA, j’ai été impliqué dans les grandes décisions stratégiques et réglementaires, mais j’avais envie de retrouver l’adrénaline et les sensations que procure la course au sein d’une équipe. J’ai cette opportunité grâce à DG Sport Compétition que j’entends aider au maximum dans ce nouveau chapitre de son parcours. »
Eric Nève a évolué dans un contexte un peu comparable lorsqu’il a entamé son travail avec Chevrolet : « En 2005, nous étions les petits poucets du WTCC ; nos autos peinaient çà et là face à leurs concurrentes et notre organisation n’était pas irréprochable. Ces débuts délicats ne nous ont pas empêchés de décrocher plus tard trois titres mondiaux consécutifs ! Je ne prétends pas que DG Sport Compétition va suivre la même voie, même si je le souhaite évidemment… Mais je connais les qualités de la formation créée par Christian Jupsin et Alain Georges, et je sais ce que je peux lui apporter grâce à mon expérience. Pour briller au plus haut niveau, il importe de soigner tous les détails, de ne rien négliger et de rendre une copie parfaite en bord de piste afin que les pilotes puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Je me réjouis de revivre cette expérience et de ressortir… mon nœud papillon ! Voilà qui mérite une petite explication : à l’époque du WTCC, j’avais pour habitude de porter un nœud papillon quand un de mes gars signait la pole le samedi car je savais que bien des choses pouvaient arriver le lendemain pendant les courses, traditionnellement assez chahutées. Place désormais au WTCR avec les PEUGEOT 308 TCR de DG Sport Compétition. Et qu’on se le dise : j’aurai toujours un nœud pap’ dans ma valise ! »
Source : Com