Quelqu’un a-t-il soufflé aux commissaires sportifs de service au Rallye du Portugal qu’il fallait se montrer particulièrement sévère avec les concurrents bousculant les chicanes artificielles? Comme la FIA s’était montrée sévère avec Sébastien Ogier au Mexique, le privant de points de bonus pour avoir “démonté” une chicane dans l’ultime chrono de l’épreuve américaine. Un verdict confirmé la semaine précédente.
Toujours est-il qu’après Dani Sordo, pénalisé samedi soir (!) de 10 secondes pour avoir bousculé un obstacle artificiel dans la Superspéciale de Porto la veille, c’est Esapekka Lappi qui a été à son tour pénalisé de 10 secondes, lui carrément après l’arrivée du rallye (!), pour avoir heurté et déplacé l’un des trois ballots déposés dans un rond-point et autour duquel les pilotes devaient tourner.
Au-delà de la question sur l’intérêt sportif de ce genre de spéciale et surtout d’artifice qui transforme les pilotes du WRC en clowns se produisant dans une arène devant un public le plus souvent néophyte, il convient de s’interroger sur le timing de ces deux pénalités. Quelles pressions ont été exercées sur le Collège? Et par qui? Et est-il acceptable que les sanctions chronométriques tombent si tard?
Triste. Surtout au vu des risques pris par les pilotes sur les vraies spéciales… Voilà un dossier de plus pour le nouveau Directeur des Rallyes à la FIA.