Engager au départ des 24 Heures de Zolder, l’une des épreuves d’endurance les plus dures envers les mécaniques, un bolide dont l’ADN de ‘Muscle Car’ est plutôt à trouver dans les courses sprints, voilà qui constituait un sacré défi ! Voir ce même bolide, une impressionnante Chevrolet Camaro TA2, croiser le drapeau à damier ce dimanche sur le coup de 16h30, était une réelle satisfaction… quand bien même tout n’a bien sûr pas été parfait. En fait, c’est justement pour en avoir le cœur net sur le potentiel et le degré de résistance de la Transam Euro dans de telles conditions que cet improbable challenge a été relevé…
« En débarquant à Zolder et en alignant pour cette épreuve si exigeante notre bolide, l’objectif premier était de pointer les éléments de la voiture devant faire l’objet d’améliorations pour l’endurance dans un futur proche… tout en entamant déjà cet important travail de développement, explique Lucie Storez-Gueudry, responsable de Transam Euro. Les soucis de moteur ayant entraîné le changement du bloc en début de course ont été identifiés, tandis que l’équipe Braxx Racing n’a eu cesse de trouver des solutions pour améliorer le refroidissement des freins, du compartiment moteur et de l’habitacle. Eux comme nous ont appris à connaître la voiture dans de telles conditions, qu’il convient de qualifier d’extrêmes. Au sortir de ces 24 Heures de Zolder, on se retrouve avec une excellente base de travail, une liste de choses sur lesquelles il va falloir bosser rapidement. Ce qui était donc l’objectif… »
En disputant ces 24 Heures de Zolder, c’est un peu comme si Transam Euro et Braxx Racing avaient enchaîné cinq courses en un seul week-end. « Preuve du caractère judicieux des solutions trouvées lorsque les problèmes se manifestaient, l’auto a tourné de mieux en mieux. Au point d’avaler six heures de course en fin de parcours, signant des chronos au tour proches des références de la catégorie Belcar 1, en fait des GT taillées pour ce type de compétition, poursuit Lucie Storez-Gueudry. Une fois encore, n’oublions pas que notre Transam Euro est un engin de sprint que nous voulons adapter à l’endurance pour les besoins du marché européen. C’était loin d’être gagné d’avance, plutôt gonflé même, mais ce week-end dans le Limbourg belge s’est avéré on ne peut plus enrichissant. Et plus que prometteur pour la suite, d’autant que le nombre de personnes s’intéressant à notre Chevrolet Camaro TA2 n’a cessé de croître entre la Parade du mercredi et l’arrivée de la course ! »
Avec un moment clef, lorsque les techniciens de Braxx Racing en ont eu terminé avec le changement du bloc V8 du bolide, et que la bête a repris vie. C’est une centaine de personnes qui a applaudi, saluant cette sorte de renaissance et se félicitant d’enfin revoir en piste cette Transam Euro qui s’est imposée comme une alternative aux protos, GT et voitures de tourisme s’affrontant sur la piste.
« Au bout de cette aventure, j’aimerais tout particulièrement saluer l’équipe Braxx Racing pour son jusqu’au-boutisme et son enthousiasme, ainsi que nos pilotes Marc Goossens, Pierre-Yves Rosoux, Sven Van Laere, Kris Van Kelst, Johan Caeldries et Diederik Ceyssens, qui ont tous pris de plaisir au volant dès l’instant où notre Transam Euro leur rendait la tâche plus aisée », conclut Lucie Storez-Gueudry. Avant d’ajouter : « Nous reviendrons sur cette épreuve avec la Transam Euro, c’est sûr… »
Source : Com