Arequipa, la deuxième ville du pays se situe au pied du volcan Misti. Et si la spéciale du jour ne s’est pas jouée dans
les environs, c’est bien une déflagration qui s’est produite dans les classements du Dakar. Aujourd’hui, les pilotes ont
dû se débattre bien plus au nord dans les zones de « Duna Grande » et de « Duna Argentina », proches de San
Juan de Marcona, avant de monter d’un cran en altitude (2n000 mètres), dans la région de la Cobrepampa où les
difficultés de navigation ont eu raison des espoirs de Joan Barreda. Quelques passages de fesh-fesh ont ensuite
occupé les plus fins techniciens, dans une troisième partie d’étape marquée par l’alternance entre des passages
roulants et la traversée des dunes d’Acari.
Sur cette étape de tous les dangers, le classement a changé de physionomie chez les autos avec les difficultés de Giniel de Villiers et de Carlos Sainz. Journée sans embuche en revanche pour Stéphane Peterhansel qui a déroulé et signe sa 42e victoire sur le Dakar en autos, laissant son dauphin du jour Nasser Al-Attiyah prendre la tête du rallye. Vainqueur hier, Sébastien Loeb a lui subi, à plus de 42 minutes du vainqueur.
Un chiffre survenait: 75. Soit le nombre de victoires sur le Dakar de Stéphane Peterhansel. Avec 33 succès à moto et désormais 42 en autos suite à sa nouvelle démonstration sur la route d’Arequipa, le Français est plus que jamais dans la légende du rallye. Et mérite plus qu’aucun autre le surnom de « monsieur Dakar ».
Avec Com