Cinq semaines après son rendez-vous à domicile, c’est à une centaine de kilomètres de Francorchamps que le jeune Bruxellois va découvrir ce week-end un autre nom mythique du sport automobile : le Nürburgring !
Pour la première fois depuis une douzaine d’années, Ugo de Wilde n’assistera pas, le week-end prochain, au GP de Belgique de F1. Et pour cause, notre espoir en monoplace disputera, non loin de là, sur le circuit F1 du Nürburgring, la sixième manche de l’Eurocup F3 Renault.
« Etrangement, même si ce tracé n’est pas loin de nos frontières, je n’ai jamais mis une roue dans l’Eifel, » explique le pilote JD Motorsport. « Je n’ai même jamais assisté à une course là-bas. Ma seule expérience sur le Ring remonte en fait à 2015 quand j’avais terminé sur le podium des 24H du Nürburgring… virtuelles sur les simulateurs Ellip6 de City Kart en compagnie de mes potes Gilles Magnus, Tristan Foldesi et Charles Weerts. Mais c’était sur la Nordschleiffe. »
De retour à l’école FFSA Academy du Mans en ce début de semaine pour la rentrée scolaire et débuter l’année du Baccalauréat, le Belge de 16 ans découvrira donc le circuit allemand à pied ce jeudi en fin de journée avant les deux séances d’essais collectifs de ce vendredi.
« De nos jours, grâce au simulateur, on arrive mieux préparé et après quelques tours on est déjà dans des bons chronos, » estime le vice-champion de France F4 bien décidé à retrouver le chemin des podiums en cette deuxième moitié de saison. « On a connu un évident passage à vide lors des deux derniers meetings du Castellet et surtout de Francorchamps où les résultats n’étaient clairement pas ceux espérés. Mais l’important est qu’on a visiblement trouvé l’origine technique de nos contre-performances. On va valider tout cela lors des essais libres, mais je devrais désormais disposer d’une F3-R bien réglée et plus facile à piloter. J’occupe toujours la sixième place du championnat, la deuxième des « rookies » et je ne suis pas loin de l’objectif fixé en début d’année. On est tous très motivés pour rappeler à tout le monde qu’on n’a pas gagné la première manche à Monza par hasard. Nous ne sommes qu’à la mi-saison. Il reste cinq meetings, soit dix qualifications et dix courses, pour confirmer ce dont je suis capable. J’aime bien les pistes à venir. J’ai pu recharger les batteries pendant les vacances et j’aborde cette deuxième mi-temps le moral au beau fixe. Avec mon coach Benoît, nous sommes convaincus que cette seconde partie d’année va nous sourire. »
Disputées dans le cadre des Blancpain GT Series, les deux courses d’Eurocup F3 Renault auront lieu samedi à 13h et dimanche à 16h.