Stéphane Lémeret : “La MX-5 Cup est idéale pour apprendre contre un budget raisonnable”

Circuit Circuit en Belgique Martin

Stéphane Lémeret est décidément à l’aise partout. Parallèlement à un programme chargé dans l’une des disciplines les plus courues du sport auto, il a trouvé le temps de répondre favorablement à l’invitation de Mazda Belgium pour faire étalage de son coup de volant en Mazda MX-5 Cup, aux commandes de la voiture réservée aux médias. Lors des Gamma Days sur le TT Circuit Assen, il a pris la mesure de tous ses rivaux néerlandais. Et cette expérience en Mazda n’a pas manqué de rappeler à Stéphane de très bons souvenirs de début de carrière, du temps d’un Mazda MX-5 Trophy aux forts accents belges, en 2000 !

“Cela m’a même rajeuni de quelques années, sourit Stéphane en se souvenant de son expérience en course au volant d’une Mazda. Il y a dix-neuf ans, j’avais vu dans le MX-5 Trophy belge une opportunité de démontrer que j’étais aussi en mesure de me distinguer au volant d’une propulsion. J’avais avant cela participé à la BMW Compact Cup, et pour toute une série de raisons, cela ne s’était pas passé comme prévu et j’étais resté sur ma faim. D’où ce choix de la MX-5. Ce qui n’a rien eu d’une balade de santé, car chaque week-end, pas moins de quatre sprints étaient disputés, lors desquels les luttes sportives étaient très intenses et viriles. Comme toutes les voitures étaient égales, il fallait de temps en temps aller jusqu’au contact pour faire la différence, et avaler les lignes droites pare-chocs contre pare-chocs, avant d’aborder la courbe suivante. L’adrénaline était telle que parfois, la nuit, je me réveillais en étant persuadé qu’un de mes concurrents était sur mes talons ! Une expérience incroyable, et des souvenirs gravés à tout jamais…’’

La Mazda MX-5 Cup en version 2019 s’impose en fait comme une copie de ce qu’il a été possible de voir par le passé, si ce n’est que les luttes y sont moins engagées.

 “Chacun se bat pour sa place, mais il y a clairement un respect mutuel. On ne se percute pas pour le seul plaisir de se percuter ! Le fait que le peloton reste compact, tant à l’avant qu’en milieu de classement, provient du fait qu’on roule sans toit. L’aérodynamique est dès lors très sensible, et en ligne droite, la MX-5 est clairement ralentie, ce qui entraîne des bagarres dans un mouchoir de poche. Le truc consiste ensuite à prendre la roue du concurrent juste devant en tentant de gagner autant de terrain que possible. C’est ainsi que Marcel Dekker a clairement profité de mon aide pour faire la différence par rapport à ses rivaux hollandais. Comme je prends le départ des courses sans la moindre pression – je ne roule pas pour les points ou le titre -, j’ai la possibilité de bien analyser le tout et décider avec précision à quel endroit j’ai l’intention de passer celui-ci ou celui-là. Et, c’est vrai, ma longue expérience de la course automobile constitue un avantage pour faire la différence. Il va dès lors de soi que pour cette ultime participation, j’ai l’intention de mettre à profit ma connaissance du circuit de Francorchamps pour viser la victoire !’’ 

Sur base de sa connaissance de l’offre actuelle sur la scène du sport auto, Stéphane est bien placé pour juger cette Mazda MX-5 Cup.  

“Si vous décidez de rouler en solo, alors, la Mazda MX-5 Cup est idéale pour permettre à un pilote d’évoluer en échange d’un budget raisonnable. On y apprend à faire la course avec des pneus slicks, on y expérimente le ‘close racing’, et on y acquiert le bagage nécessaire pour passer au stade supérieur et espérer piloter des bolides plus rapides.’’

Source: Com