ESSAI OPEL CORSA 1.200 TURBO 100 ch GS LINE

Industrie Marc LACROIX

Essai Opel Corsa 1.2 Turbo 100 GS Line (05.03.2020)

La nouvelle Corsa marque l’histoire d’Opel, puisqu’elle est la première de la famille à être lancée depuis sa reprise par le groupe français PSA. Nous l’avons découverte au travers de sa version GS Line, motorisée par un 1200cc qui devrait constituer le plus gros des ventes de ce modèle. (Marc Lacroix)

 

DEHORS

Nous vous avons déjà présenté la nouvelle Corsa . En gros, sa découverte en “chair et en os” n’a fait que confirmer les premières impressions, ce compris que cette finition GS Line apporte sans doute un plus au look de l’auto. Question de goût…

 

DEDANS

L’intérieur nous a en revanche un peu déçu, notamment le tableau de bord. Certes, l’affichage est digital mais les dimensions de l’écran TFT restent en deçà de ce que l’espace disponible permettait (ne couvre pas toute la partie sous casquette). Ensuite, si l’interface a le mérite d’offrir une navigation fluide et intuitive, l’écran central nous a paru trop incliné vers le haut ; en tous cas, là est notre ressenti… Enfin, sans doute les graphismes auraient-ils pu être plus “sympa”, un peu plus “d’actu”… Heureusement, l’ensemble demeure très ergonomique et sans doute est-ce là l’essentiel !

 

Dans des sièges confortables et au bon maintien, la position base du conducteur plaira à ceux qui aime “sentir” leur voiture. La position de conduite est en tous cas idéale. Globalement, l’habitabilité n’est pas la meilleure de la catégorie. On déplorera notamment les “petites” portes ne facilitent pas nécessairement l’accès aux places arrière, a fortiori en raison de leur angle d’ouverture assez limité et d’un seuil étroit, surtout pour les grands gabarits, même si une fois à l’intérieur ceux-ci devraient trouver un confort de bon ton. Mais dans l’ensemble, les finitions sont correctes, même si l’on pourra déplorer un trop grand recours aux plastiques durs.

 

SUR LA ROUTE

Techniquement, la petite Corsa 1.2 essence turbo 3 cylindres de 100 ch nous a plu. Il suffit en tous cas déjà largement eu égard à son poids mesuré. Autre excellente nouvelle, le châssis, excellent (voilà qui nous change des Opel que nous avons connues…). Soudée au sol, la Corsa jouit d’un comportement routier exemplaire, ce à quoi contribuent des trains roulants bien calibrés, agiles et accrocheurs. D’autant mieux que tout ceci se vérifie en haussant sensiblement le rythme. Seule la direction très assistée et manquant un tantinet de consistance viendra sensiblement modérer ces bonnes sensations.

 

Roulis et mouvements de caisse bien maîtrisés, le confort est de bon ton, mais bien entendu plutôt typé allemand, à savoir un peu ferme, davantage en tous cas que la cousine Peugeot 208. Rien de bien gênant en tous cas… A noter aussi une pédale de freins un peu trop spongieuse à notre goût.

 

 

BILAN

Au final, cette nouvelle Corsa n’est pas exempte de lacunes mais ce qui importe finalement, c’est qu’elle fait un énorme bon en avant par rapport à sa devancière. Sérieuse et pragmatique, elle trouvera assurément sa clientèle, parmi celles et ceux qui recherche une petite citadine sympa qui met en confiance.

 

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