Ugo de Wilde va découvrir le banking de Zandvoort ce week-end

Circuit Circuit International Martin

Ugo de Wilde poursuit son marathon de septembre : Après le Nürburgring, Magny-Cours et Le Mans, place à Zandvoort pour la cinquième manche de l’Eurocup Formula Renault. Avec la pluie comme probable arbitre des débats…

Alors que certains championnats de monoplaces sont déjà terminés ou se clôturent ce week-end, l’Eurocup Formula Renault franchira à peine, ce week-end lors du 5e rendez-vous de Zandvoort, le cap de la mi-saison.

Après avoir relevé la tête en France il y a deux semaines avec deux bonnes septièmes places, un Ugo bien dans le rythme a hâte de découvrir le tracé néerlandais.

« Même s’il n’est situé qu’à deux heures et demie de Bruxelles, je n’ai jamais mis une roue à Zandvoort, » confie le pilote de Sint Stevens Woluwé. «Même pas en spectateur. J’ai découvert ce tracé sur simulateur et je dois dire que j’aime beaucoup. C’est assez technique, avec des portions rapides et surtout maintenant ces deux impressionnants bankings de 33% d’inclinaison. Il ne sera forcément pas possible d’y passer à deux ou d’y doubler, mais cela devrait gommer le phénomène de perte d’appui (« déventage ») quand vous suivez une monoplace de trop près et donc permettre de prendre l’aspiration et, je l’espère, de dépasser en bout de ligne droite au freinage du virage de Tarzan. On a en effet constaté au Ring et à Magny-Cours que nos Formule Renault étaient très sensibles aux turbulences. Avec en prime dix pilotes roulant quasi dans le même dixième, tout le monde se suit à bonne distance et il est très difficile de doubler ce qui ne rend pas nos courses très passionnantes. »

Remonté dans le Top 10 du championnat le plus relevé au monde à ce niveau juste en dessus de la F3 FIA, le pilote Arden Motorsport n’a pas changé d’objectif : « Cela reste le podium bien sûr. Sur le papier, en consultant juste les résultats, on peut penser que j’en suis loin. Mais ce n’est pas la réalité. A Imola comme à Magny-Cours, je pointais à moins d’un dixième d’une place en deuxième ligne, cinq centièmes même en France. Et lorsque vous partez devant dans ces courses, avec les leaders du championnat ne tentant pas n’importe quoi, vous y restez. Mon but est donc de me qualifier parmi les quatre premiers samedi et dimanche matin. On n’en est pas loin. Mais nous sommes une dizaine à viser la même chose donc ce n’est pas évident. Mon ingénieur et moi devons encore travailler pour nous améliorer en pneus neufs. On les exploite moins bien que les teams devant. Il y a un truc au niveau du set-up que nous n’avons pas encore. Maintenant, ce week-end, la pluie devrait redistribuer les cartes. Quand je vois la météo pourrie annoncée pour samedi et dimanche, on n’y échappera pas. Il va falloir trouver les bonnes lignes et surtout les bonnes pressions. J’espère que l’on ne roulera pas derrière la voiture de sécurité et que, cette fois, la réussite sera de notre côté. Je le répète, ce sont les détails qui feront la différence car nous sommes une douzaine de pilotes certainement capable de signer un Top 3. Allez, on y croit ! »

Source: Com