Ugo de Wilde aborde l’avant-dernier rendez-vous de la saison d’Eurocup Formula Renault avec optimisme, bien décidé à regagner quelques places au championnat.
Les courses se suivent à un rythme effréné depuis Francorchamps. Et malgré la menace de plus en plus pesante du virus, l’Eurocup Formula Renault est le seul championnat international au monde qui aura réussi à garder un calendrier européen de dix meetings (le nombre initialement prévu) dans six pays différents.
« Je tiens à remercier Renault pour les efforts consentis en ces temps difficiles pour tous afin de préserver un calendrier de dix meetings, certes aménagé et un peu moins glamour qu’en début d’année, mais contrairement à pas mal d’autres séries multipliant les annulations, nous continuons à pouvoir rouler et c’est bien là le principal, » confie Ugo. « J’en suis à trois tests PCR cette dernière semaine entre Imola et Hockenheim, mais pour l’instant, avec toutes les précautions prises, je parviens à rester négatif. Je voudrais aussi profiter de l’occasion pour remercier les partenaires qui, malgré des circonstances difficiles pour eux aussi, ont continué jusqu’au bout à me soutenir. Sans oublier Arden Motorsport bien sûr qui a consenti des efforts vu la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes confrontés. Cette saison n’a pas été simple à tous points de vues, mais nous sommes toujours là, en piste, et l’on ne peut que s’en réjouir. Tout le monde n’a pas cette chance. Beaucoup de compétitions ont été amputées ou sont à l’arrêt.»
Ugo, lui, montera en piste à deux reprises ce vendredi sur le circuit d’Hockenheim pour deux tests collectifs dans le cadre de la finale du DTM. Ses qualifications sont programmées samedi et dimanche à 9h40 et ses deux courses en milieu d’après-midi à 16h10.
« Je garde un très bon souvenir de ma découverte de ce tracé F1 l’an dernier. J’avais signé le 5e chrono sous la pluie et, auteur d’un super départ et profitant d’une bousculade entre Victor Martins et Oscar Piastri, j’avais même réussi à mener une manche durant cinq ou six tours sur le sec. Mais mes réglages pluie n’étaient pas du tout adaptés. J’étais 20 km/h plus lent que mes rivaux en lignes droites et j’avais finalement échoué juste au pied du podium. Je me rappelle qu’en fin de course, j’avais dû me battre pour conserver la 4e place face à une monoplace rouge revenant au grand galop. C’était la Arden Motorsport de Sebastian Fernandez, deuxième pilote le plus rapide. De bon augure pour ce week-end. Depuis trois courses, notre équipe est la 2e ayant marqué le plus de points après ART. On a placé au moins une voiture sur le podium à chaque étape depuis Barcelone, trois fois Alex Quinn et trois fois moi. Pour diverses raisons déjà expliquées, mes qualifications ont été contrariées en Italie. Ce sera la clé ici encore. Il faut absolument partir sur une des deux premières lignes afin de pouvoir viser le podium. Et pour cela, il suffit de réussir à tout mettre ensemble sur un tour. Mais le potentiel est là. J’occupe toujours la 9e place du championnat car la première course de Francorchamps n’a, hélas, donné lieu qu’à l’attribution de la moitié des points suite à l’arrêt sous drapeau rouge. Mais je ne suis plus qu’à treize unités de la 6e place qui est mon objectif de fin de saison. Je vais me battre pour cela, vous pouvez compter sur moi. »
Source: Com