ESSAI ŠKODA KAMIQ 1.0-90 ch TGI STYLE

Industrie Marc LACROIX

ESSAI ŠKODA KAMIQ 1.0-90 ch TGI STYLE  (27.12.2020)

Début 2020, au terme de l’essai du Skoda Kamiq TSI 1.0-115 ch, les bonnes impressions laissées un peu plus tôt par son grand frère Karoq (essai TSI 1.0-115 ch) se confirmaient. Aujourd’hui, nous avons repris le volant de plus petit SUV de la marque tchèque, toujours en 1000cc mais cette fois dans sa version 90 ch TGI au gaz naturel (CNG). (Marc Lacroix / illustrations constructeur)

 

Dans sa belle robe blanche, à un logo G-TEC près, extérieurement, le Kamiq TGI ne se distingue guère des autres versions. La grande différence, c’est sous le capot qu’on la retrouve, avec ce moteur 3 cylindres 1.0-90 ch / 160 Nm de couple à bi-carburation (gaz-essence). Au fait, le CNG, c’est quoi ? C’est un gaz naturel comprimé (à l’opposé du LPG, qui est un gaz liquide), un carburant considéré comme écologique (rejette peu de CO2 et de NOx et zéro particules), il a une teneur énergétique plus élevée que l’essence ou le diesel, est moins cher et brûle de manière plus propre et plus silencieuse.

 

A BORD

Comme dehors, on retrouve dans ce Kamiq TGI l’habitacle des autres Kamiq ; le logiciel qui se gère via l’écran central tactile bénéficie toutefois de quelques adaptations inhérentes à son carburant (ex. renseignements sur les consommations/autonomies gaz et essence) ; la qualité générale est bonne, l’ergonomie aussi, et l’espace habitable est tout à fait probant pour un véhicule de 4,24m ; siège arrière rabattus (2/3-1/3), la capacité de charge du coffre passe de 400 à 1.395 litres.

 

Bien entendu, les petites attentions du programme Simply Clever sont de mise, comme par exemple ce parapluie intégré dans la portière conducteur.

 

SUR LA ROUTE

Grosso modo, on ne relève pas de différence dans la conduite d’un TGI par rapport à un autres ; on peut donc reprendre tout ce qui a été dit dans notre essai du TSI 115 ch, de la position de conduite haute à sa belle adaptation à un usage urbain, en passant par une direction précise, un freinage bien calibré et de légers mouvements de roulis logiquement liés à centre de gravité plus élevé.

 

Avec 25 ch de moins, le TGI s’avère forcément moins dynamique et il ne faudra pas lésiner à jouer du levier de vitesses sur les relances, mais le client intéressé par ce type de motorisation visera clairement davantage l’économie que la performance ; ce n’est donc pas un souci. Notons que ce 3 cylindre au gaz est exclusivement prévu avec boîte 6 manuelle, dont le maniement est précis et agréable.

 

La capacité de ses réservoirs est de 13,8 kg pour le GNC et de 9 litres pour l’essence (orifices de remplissage côte à côte sous la trappe habituel) ; la bi-carburation permet de parcourir environ 600 km. Par défaut, le Kamiq TGI fonctionne au gaz. Logique ! L’essence prend alors le relais et entame son rôle de prolongateur d’autonomie. Cette répartition des carburants favorise clairement l’usage de ce modèle avec ce qui fait sa spécificité et son intérêt, à savoir le gaz. Profitons-en pour souligner à cet égard que nous disposons de nombreuses stations CNG en Belgique.

 

BILAN

Bien que l’offre CNG soit relativement large en Europe, elle demeure assez restreinte chez nous. Parmi les constructeurs qui adhèrent à ce type de carburant, il y a Skoda, qui après ses Scala et Octavia (berline et Combi), a étoffé son offre par le biais de son Kamiq. Une belle alternative plus économique et écologique que l’essence et le diesel, tout en profitant des atouts déjà constatés de ce SUV sympa. A partir de 28.180€

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