C’est ce week-end que Max Defourny a entamé sa conquête du titre sur le front de la Formule Renault Eurocup, et dans le Var, sur le Circuit Paul Ricard, rien n’a vraiment fonctionné pour le jeune loup de la formation néerlandaise MP Motorsport ! Dès les premiers essais libres, il était clair que la performance n’était pas au rendez-vous, et c’est à la force du poignet que Max est parvenu à sauver un top 10 au terme de la joute dominicale. Pas vraiment les résultats escomptés…
« C’est assez simple, ce week-end, la sauce n’a pas pris, explique Max Defourny. Et je tiens à préciser que le team n’est nullement à incriminer. Il y avait un souci avec la voiture, qui m’a empêché d’être en mesure de jouer devant. De quoi allègrement compliquer ma tâche. En passant à côté des qualifications, je me suis retrouvé dans une situation périlleuse, en étant contraint de partir au beau milieu du peloton en Course 1. Et comme souvent dans ces cas-là, on prend des coups. Je me suis fait percuter, ce qui a entraîné une crevaison à l’arrière-gauche. La première course de la saison s’arrêtait déjà là… »
Une situation qui n’allait guère s’améliorer ce dimanche. « Je ne parvenais tout simplement pas à mettre mes pneus à température, poursuit le pilote. Je n’ai en fait dû mon salut qu’à l’intervention de la Safety Car. En brutalisant la monoplace, je suis enfin parvenu à faire chauffer les gommes, et alors que je me suis retrouvé en 17ème position, j’ai croisé le drapeau à damier au 10ème rang. C’était mieux, mais largement insuffisant, bien sûr… »
Résultat : un week-end à oublier, et une entrée en matière n’ayant rien à voir avec le potentiel de Max : « Dans une saison, on bénéficie de quelques jokers, des courses qu’on ne termine pas, au bout desquelles on ne prend pas beaucoup de points. Ce qui signifie que ces jokers, j’en ai déjà brûlé deux ce week-end. Au Paul Ricard, tout a été compliqué, avec des essais libres sous la pluie, une qualif sur le sec, un nouveau tarmac, etc. La situation était peu claire, et la seule chose à retenir, c’est que la monoplace n’était pas au niveau… »
Une monoplace sur laquelle de nombreux éléments seront changés en vue du deuxième rendez-vous, sur le rectiligne tracé de Monza… dès ce prochain week-end. « Lors des premiers tours de piste en Italie, j’en aurai le cœur net, et il est évident que si les chronos ne suivent pas, une décision s’imposera. Il me faut impérativement rétablir le niveau de performance, pointer en permanence aux avant-postes et engranger de gros points. Et pour cela, il faut une voiture au top. Suite au prochain épisode… »