L’information aurait été diffusée une dizaine de jours plus tôt, tout le monde aurait cru à un Poisson d’Avril. Un bon même!
Eh bien, non. Ce n’en est pas un : Fernando Alonso fera bel et bien l’impasse sur le Grand Prix de Monaco pour participer aux 500 Miles d’Indianapolis avec le team Andretti. Et un moteur Honda. Quand même.
Pour “enrober” cette annonce-choc, McLaren et Honda avaient évidemment de bons arguments. Le principal étant évidemment qu’Alonso est l’un des rares pilotes à pouvoir, peut-être, un jour, accrocher à son formidable palmarès la fameuse “Triple Crown”, à savoir le GP de Monaco F1, les 24 Heures du Mans (qu’il disputera bientôt, c’est clair!) et Indy 500. Une épreuve qu’il découvrira donc cette année.
Mais au-delà de cette information, il faut évidemment voir dans ce forfait à Monaco, le Grand Prix le plus prestigieux et le plus regardé de la saison, une plongée abyssale du niveau de confiance de l’Espagnol envers le tandem McLaren-Honda. Non, ça ne va pas mieux dans l’équipe de Zak Brown. Non, Fernando n’est pas calmé. Et non, il n’y a pas vraiment d’espoir avec le constructeur japon(i)ais…
Fernand n’y croit plus, c’est clair. Même s’il a déclaré qu’il terminerait bel et bien la saison chez McLaren, son discours sonne vraiment faux… Il faut bien préserver les susceptibilités. Enfin, jusqu’au prochain coup de sang. Ou au divorce.
Entretemps, McLaren-Honda a annoncé que l’équipe fera appel – sans surprise – à Jenson Button pour remplacer l’Asturien aux côtés de Stoffel Vandoorne. Le néo-retraité “de force” fin de saison dernière sera donc de retour. Comme Massa, l’autre pilote évincé pour faire de la place et rappelé à la rescousse par son équipe. Mais que va venir faire le Britannique dans cette galère ?