Même si les tribunes étaient comme trop souvent dans cette région du monde plus que clairsemées, c’est sous les projecteurs du circuit de Losail, au Qatar, que s’est clôturée la saison 2016 du Championnat du Monde des Voitures de Tourisme.
Un rendez-vous d’autant plus particulier que le WTCC faisait ses adieux à pas mal de ses acteurs. En plus de Citroën Racing, qui délaissera la discipline l’an prochain, Lada a également confirmé son retrait. En 2017, Honda et Volvo se retrouveront seuls avec une étiquette d’équipe “officielle” face aux Citroën et Chevrolet privées.
Avec une grille partiellement inversée, la course d’ouverture souriait à l’une des légendes du WTCC: Gabriele Tarquini. Sur sa Lada, le sémillant Italien profitait d’un départ un peu chahuté pour s’emparer de la première place. Position qu’il n’allait plus jamais quitter jusqu’à l’arrivée!
En quête d’un volant pour 2017, Gabriele Tarquini s’offrait sa 22ème victoire en WTCC devant la Citroën C-Elysée privée de Tom Chilton et la Honda officielle de Rob Huff, autre pilote à la recherche d’une place pour l’an prochain…
Impliqué dans un accrochage, Tiago Monteiro perdait tout espoir de rivaliser avec Yvan Muller pour la place de vice-champion 2016. L’Alsacien de chez Citroën Racing s’offrait une belle quatrième place devant la Honda de Michelisz et les Volvo de Björk et Dahlgren.
Lors de la course principale, Mehdi Bennani s’élançait de la Pole Position. Magistral de bout en bout, le Marocain remportait une victoire méritée sur sa C-Elysée du Sébastien Loeb Racing, devançant la Volvo de Björk et la Citroën officielle de José Maria Lopez.
Cette course était aussi la dernière en WTCC pour l’Argentin, triple Champion du Monde avec Citroën. Elle était aussi l’ultime de la carrière d’Yvan Muller, qui faisait ses adieux à la compétition dans une atmosphère empreinte d’émotion.
En passant Muller dans le dernier tour pour le gain de la 5e place, avec la bienveillance du Français, Tiago Monteiro terminait sur le podium du championnat.
Le rideau est tombé sur le WTCC 2016. Cap maintenant sur 2017. Avec beaucoup d’interrogations sur l’avenir du championnat…