Le Belge de 17 ans disputera deux manches d’Eurocup Formula Renault en lever de rideau des 24H de Spa, vendredi à 14h25 et samedi à 10h45. En espérant cette fois un peu de réussite à domicile…
Pour la quatrième année consécutive déjà, Ugo de Wilde escaladera le Raidillon en monoplace cette fin de semaine, en lever de rideau des 24H de Francorchamps. Mais jamais encore, le Bruxellois de 17 ans n’a été prophète en son pays. En huit départs, en F4 puis en Eurocup F3 l’an dernier, son meilleur résultat reste une 6e place en F4 en 2018.
« Hormis mon premier point marqué en F4, il y a trois ans, alors que j’avais 14 ans à peine, je ne garde pas de très bons souvenirs de mes passages à Francorchamps, un tracé que j’adore pourtant, » avoue le pilote Arden Motorsport. « En Formule 4, j’ai néanmoins mené une course quelques instants avant de me faire percuter aux Combes. L’an dernier, j’ai vécu ici mon pire week-end de l’année avec deux qualifications complètement loupées. En course 1, j’avais effectué une super remontée en début de course avant de me faire tamponner une nouvelle fois de manière fautive au freinage du virage de Bruxelles. Au final, j’avais marqué zéro point avec une 12e et une 13e place lors d’une seconde course tronquée arrêtée au drapeau rouge alors que je pointais en 10e position en fait… »
Troisième sous la pluie de Barcelone il y a une dizaine de jours, soit son deuxième meilleur résultat à ce niveau, Ugo espère bien sûr vaincre le signe… spadois cette année. « Il ne devrait pas être trop dur de faire mieux qu’en 2019, » sourit-il. « Après deux week-ends très délicats au Nürburgring et à Zandvoort, nous sommes revenus sur les devants de la scène récemment en Espagne. Il nous a toutefois encore manqué un petit quelque chose en qualifs pour vraiment partir sur les deux premières lignes ce qui reste l’objectif pour pouvoir viser le podium. A moi aussi de mettre tout ensemble au moment crucial. D’aligner mes trois meilleurs secteurs au moment où vient le jus des pneus. Je ne pense pas avoir un réel avantage du terrain car les trois quarts de mes adversaires ont aussi déjà roulé ici et nous aurons 7h10 d’essais cumulés avant la première qualification. Assez pour permettre aux « rookies » d’apprendre la piste. Maintenant, la météo s’annonce capricieuse et ne devrait pas aider notre préparation. J’espère juste une chose : que les deux séances qualificatives se disputeront soit sur le sec, soit sur une piste totalement humide, pas entre les deux comme l’an dernier car rouler en slicks sous la pluie ou en gommes rainurées sur des portions sèches n’est vraiment pas ce que j’aime. Heureusement, même si la position sur la grille reste déterminante dans notre catégorie, on devrait assister à pas mal de dépassements sur le circuit de Francorchamps. A nous de trouver le meilleur compromis entre la vitesse de pointe dans la montée vers les Combes et Blanchimont et l’aéro nécessaire pour bien négocier le secteur 2 de la descente plus technique vers Stavelot. Je tiens vraiment cette année à pouvoir briller sur mes terres et non pas devant mon public puisqu’il n’y en aura malheureusement pas. C’est bien sûr très triste mais normal aussi vu la situation sanitaire actuelle. J’espère néanmoins pouvoir faire vibrer tous mes fans qui pourront me suivre durant trois jours via le live streaming de Renault Sport sur Youtube ou la page Renault Sport sur Facebook. Je viens de ramener un trophée de mes deux derniers week-ends de course. J’espère ne pas faire mentir le dicton : Jamais deux sans trois… »
Source: Com