F.Renault: Ugo de Wilde écrit l’histoire dans les rues de Monaco

Circuit Circuit International Martin

Le Bruxellois du team JD Motorsport a battu, ce matin dans les rues de Monaco, un nouveau record de précocité en devenant, à 16 ans 6 mois et trois jours, le plus jeune pilote de monoplace de tous les temps à rouler dans les rues de Monaco dans le cadre d’une compétition officielle. Il disputera samedi et dimanche les épreuves d’Eurocup F3 Renault en lever de rideau de la F1.

Plus jeune pilote de F4 en 2017 lors de ses débuts en monoplace à 14 ans et 4 mois, plus jeune vainqueur de l’histoire de la F4 à 15 ans et un mois, récemment plus jeune vainqueur à Monza (16 ans et 4 mois) en 47 ans d’Eurocup Formula Renault, Ugo de Wilde a battu, ce matin lors des premiers essais libres, un nouveau record de précocité.

A 16 ans, 6 mois et trois jours, il est devenu le plus jeune pilote de monoplace de tous les temps à avoir la chance de rouler dans les rues de Monaco dans le cadre du GP de F1. Il a battu d’un peu plus de deux mois le précédent record détenu depuis 2017 par le Russe Robert Schwartzman. Et fait beaucoup mieux que les Lance Stroll, Jaime Alguersuari, Lando Norris, Max Verstappen ou Esteban Ocon voire encore Charles Leclerc qui ont dû attendre leur 17 voire 18 ou 19 ans avant d’avoir l’opportunité de pouvoir rouler sur le circuit princier.

« C’est clairement un rêve devenu réalité pour moi de pouvoir rouler si jeune sur ce prestigieux tracé, » sourit Ugo. « Lundi, j’étais encore à l’école au Mans et deux jours après je faisais un tour de reconnaissance à pied du circuit de Monaco. C’est juste waouw, complètement dingue de faire partie de cette carte postale. »

Treizième ce matin à l’issue de l’unique séance d’essais libres, Ugo a encore beaucoup à apprendre, surtout sur un tracé aussi compliqué.

« L’unique objectif pour cette seule séance libre était d’effectuer un maximum de tours afin d’apprivoiser la piste, de recueillir un maximum de données et d’avoir un tour correct en caméra embarquée sur lequel travailler. Pour aller plus vite en qualifs demain matin, il s’agira de bien débriefer avec mon ingénieur et mon coach, et surtout de prendre plus de risques, de se rapprocher des glissières sans les toucher. Aujourd’hui, le but était de ne pas prendre trop de risques pour accumuler de l’expérience. J’ai pu boucler 26 tours. Malheureusement, pas assez en pneus neufs. Quand j’ai voulu commencer à pousser, lors des dix dernières minutes, il y a eu deux sorties de route et nous avons dû rouler sous FCY, à 60 km/h. »

Demain matin, les pilotes seront répartis en deux groupes pour éviter les problèmes de trafic.

« C’est la seule fois de la saison, nous serons répartis en deux groupes de onze pilotes pour l’unique qualification de ce vendredi matin. Les groupes ont été composés en fonction du classement du championnat. »

Troisième à égalité avec le Russe Alex Smolyar, meilleur « rookie », Ugo se retrouve donc dans le Groupe A avec deux des redoublants favoris, Victor Martins et Lorenzo Colombo.

« Cela signifie que nous serons les premiers en piste ce vendredi matin, à 7h55 sur une piste à nouveau salie par les festivités de la veille entre la Piscine et la Rascasse ! Vu que notre paddock est à l’autre bout de Monaco, je devrai déjà être prêt dans ma monoplace à 7h du matin pour rejoindre la pitlane F1 en convoi. Cela signifie un réveil à 5h30. Mais c’est le prix à payer pour rouler en lever de rideau de la F1 samedi à 10h15 juste avant les derniers essais libres pour le GP et dimanche à midi juste avant le départ de la F1. »

Pour cette grande première en Principauté, Ugo ne veut pas se mettre trop de pression ni des objectifs trop élevés :

« On veut bien sûr tous bien faire. Mais il faut aborder Monaco avec humilité. C’est clairement ici que les six redoublants du championnat bénéficieront du plus gros avantage. Je vise donc un week-end sans accroc, si possible avec quelques points et surtout conforter ma première place du championnat parmi les rookies. La suite du calendrier avec des tracés que je connais nettement mieux comme le Castellet, Spa ou Barcelone me conviendra nettement mieux et je pourrai y viser à nouveau les podiums.  En attendant, je veux juste profiter du moment, prendre du plaisir en roulant sur un circuit exceptionnel, sans doute le plus connu et l’un des plus difficiles au monde. »

Source: Com