Elles ont partagé l’affiche des 24H2CV avec les vénérables ‘deuches’, et de l’avis général, le cocktail était parfait ! Précurseurs en matière de partage de piste afin de réduire les coûts, les organisateurs du double tour d’horloge le plus exotique de l’année ont fait le plein de C1 de la nouvelle génération, très proches de la série, dont une grosse poignée de voitures relevant de la C1 Racing Cup belge. Au bout des 24 heures de course, la banane était généralisée dans le paddock !
« Un sentiment de joie incroyable, expliquent en chœur Léonard Licops, Frédéric Van Rijckevorsel et Robert Van Gysegem, maîtres d’œuvre de cette C1 Racing Cup. Huit voitures au départ, autant à l’arrivée, et peu d’incidents sur la piste ! Certes, parmi les pilotes des C1 anglaises, certains ont fait montre de plus d’agressivité, et il leur a été demandé de respecter davantage le caractère ‘gentlemen-drivers’ des 24H2CV. Pour le reste, les C1 se fondent dans le peloton des 2CV, et sous la pluie, leur efficacité en a ravi plus d’un… »
Focalisant une partie de l’intérêt des observateurs, la C1 Racing #203 montée par le team Beaufort pour Jullien Collette et ses potes Arnaud Tsamère, Fred Bouvy, Pierre-Yves Rosoux, Romain Ickx et Simon Tourneur a dominé les débats pour remporter une victoire qu’il convient de qualifier de logique. Mais là n’était pas le plus important… « Je connaissais mal cette épreuve des 24 Heures 2CV, et l’idée de rouler sur le sec avec une C1 de 90 chevaux me laissait un peu sceptique, explique Fred Bouvy. Et là, ce fut la révélation ! Quelle ambiance ! Ça, c’est du sport auto comme on le pratiquait avant, et ces C1 sont juste incroyables. Comme la pluie a été omniprésente, on s’est marré comme des fous, et en plus, ça ne coûte rien, ou si peu ! Pour moi, cette C1 est une excellente école pour les jeunes. A la manière d’un kart 4 temps, c’est peu puissant, ce qui signifie qu’il faut être très propre au volant afin de signer de bons chronos. Ces organisateurs ont tout compris, et j’ai réellement apprécié leur enthousiasme. Ils abordent le sport auto de manière positive, en écoutant les concurrents et en voulant aller de l’avant. Il y avait même une fanfare dans notre stand à la fin d’un de mes relais. Magique ! »
Ayant réuni cette bande de potes, Julien Collette ne tarissait pas d’éloges sur le produit : « Le team Beaufort a eu fini l’auto juste avant la course. On l’a mise sur la remorque, et pas un seul problème n’a été à relever durant 24 heures ! 11 pleins de carburant, 2470 kilomètres avalés avec six pilotes différents qui se succèdent au volant, que demander de plus ? Le caractère abordable de cette compétition va faire la différence. Un étudiant peut encore s’offrir du plaisir sur Francorchamps avec ce type de voiture. Et ça, c’est génial… »
De cette aventure des 24H2CV façon C1 Racing Cup, on retiendra que le Dream Team de la #203 Beaufort a devancé de 9 tours la #215 MGC by Racing Wings (Eggermont-De Braekeleer-Herr-Gosselin) et de de 10 rondes la #204 Heritage Event Car (Beeckman-Denis-Neutelers-Belkreir-Deby, issus du BGDC). Les autres équipes en C1, qu’il s’agisse de Full Speed Ahead 2 (Aerts-Vanhercke-Van Den Hemel-De Cock), FloRacing (Marin-Flohimont-Maka-Couturier-Pirlet), Co Real Racing (Guillaume-Guillaume-Magdalena-Poncin), CQS Racing Team (Petre-Lefebvre-Gian-Bastin-De Volder) et Full Speed Ahead 1 (De Wit-Agenais-Seeuws) méritent toutes des éloges, étant venues à bout de cette endurance pas comme les autres sur le plus beau circuit du monde.
A peine ces 24H2CV terminées, l’équipe organisatrice de la C1 Racing Cup s’est remise au travail, afin de proposer au plus vite un calendrier bien ficelé pour 2018. En tenant compte des innombrables avis et commentaires entendus lors de ce week-end spadois. Rappelons également qu’un ultime meeting est prévu les 25 et 26 novembre sur le Circuit Jules Tacheny de Mettet, où les petites C1 Racing Cup devront assurément composer avec des conditions automnales à souhait. Voilà qui promet !
Source : Com