Plus que quelques fois dormir avant que ne débute l’événement dont se réjouissent tous les passionnés de sport auto : les 24 Heures du Mans. Cette année, nos pilotes ne regarderont pas seulement la course depuis leur télévision, ayant la possibilité unique de courir à leur tour sur le légendaire circuit de la Sarthe. Plein gaz dans les Hunaudières via Tertre Rouge, freinage tardif à Indianapolis, pour un passage rapide dans les Virages Porsche. 45 minutes durant, les pilotes du Porsche Cup Challenge Benelux vont affronter leurs collègues français et britanniques, soit un plateau de 61 Porsche 991 GT3 Cup identiques. Mieux, c’est impossible !
« Un rêve de gosse, une course que j’ai regardée durant toute ma vie. Le Mans, c’est avant tout un mythe, tout le monde connaît cette épreuve », commente John De Wilde (Speedlover).
La semaine prochaine, 61 Porsche 991 GT3 Cup identiques vont s’affronter en avant-programme des légendaires 24 Heures du Mans. Le circuit développe quelque 13 kilomètres et compte 38 virages. En fait, le circuit des 24 Heures du Mans est fermé une poignée de jours par an seulement, ce qui empêche tout test préalable. Le Porsche GT3 Cup Challenge Benelux, la Porsche Carrera Cup France et la Porsche Carrera Cup Great-Britain ont uni leurs forces cette année pour proposer une grille de départ inédite sur le thème de la Porsche Cup.
Après ses résultats impressionnants à Zandvoort, Xavier Maassen (DVB Racing) a ravi le leadership du championnat à Dylan Derdaele (Belgium Racing). Mais Dylan Derdaele n’a clairement pas peur de Xavier Maassen. « Le Mans est nouveau pour moi, tandis que Xavier y a déjà roulé quatre fois. Il connaît donc mieux le parcours, mais je n’ai pas peur de lui. Nous ferons tout ce qui est possible pour l’empêcher de gagner… »
Sa pointe de vitesse, Ayhancan Güven (Toksport WRT) l’a déjà démontrée par le passé. Il pourrait d’ailleurs constituer la bonne surprise du Mans. « Sur les autres circuits, les chronos étaient bons, en dépit du fait que je n’y avais jamais roulé. Les autres pilotes ont une grosse expérience des pistes en Belgique et aux Pays-Bas, mais au Mans, ce sera différent ! Le circuit sera nouveau pour la plupart des concurrents. Je me suis beaucoup entraîné sur simulateur et j’appréhende assez rapidement les nouveaux circuits. Lors du premier jour du Junior Program, j’ai aussi fait le plein de bons conseils concernant ma respiration durant les courses. Mes attentes sont donc élevées pour ce prochain week-end. »
Pour les pilotes B, ce rendez-vous promet d’être tout aussi passionnant, avec pas moins de quatre équipes devant. Pierre Piron (Mediacom) est en effet suivi comme son ombre par John De Wilde (Speedlover), Glenn Van Parijs (Belgium Racing) et Menno Van de Grijspaarde (GP Elite). L’écart entre John, Glenn et Menno est d’un seul petit point, ce qui en dit long sur la lutte qui aura lieu pour décrocher une place sur le podium.
Le gentleman-drivers John De Wilde aborde avec enthousiasme ce qu’il appelle son rêve de gosse : « C’est la course que j’ai toujours regardée tout au long de ma vie. Le Mans, c’est un mythe en soi, tout le monde connaît cette course légendaire et je suis ravi de pouvoir l’ajouter à mes expériences. Je connais le petit circuit, mais le grand tracé sur les routes du Mans sera une surprise, car je ne l’ai vu qu’en vidéo. Mon point fort, c’est ma régularité, et l’objectif sera dès lors de décrocher le meilleur résultat possible la semaine prochaine. » Et John de rester fidèle à cette formule de course en raison d’un niveau étonnant qu’elle propose, mais aussi de l’ambiance plaisante et respectueuse qui s’en dégage aussi bien sur la piste qu’en dehors.
Lorsque le Porsche GT3 Cup Challenge Benelux a été mis sur pied il y a 5 ans, en tant que 20ème coupe Porsche au niveau mondial, l’organisateur avait des objectifs ambitieux qu’il aura fallu un certain temps à concrétiser. Notamment parce que les courses de type Cup, et donc les sprints, étaient nouveaux dans nos pays, mais aussi parce que les voitures étaient disponibles de façon limitée, et qu’il fallait attendre avant de pouvoir intégrer la nouvelle Porsche 991 dans notre série.
Steven Stichelbout, Series Manager: “Nous n’aurions jamais osé rêver que nous serions aussi loin après 5 ans : une calendrier de rêve avec en guise de point d’orgue les 24 Heures du Mans, une collaboration étendue avec Porsche Motorsport et les importateurs Porsche, et une solide grille de départ d’une vingtaine de voitures et pilotes qui construisent leur programme de courses autour de notre série, et qui sont présents à chaque rendez-vous. »
Selon Steven, le plus grand mérite de cette évolution revient avant tout aux teams, qui sont parvenus au fil des saisons à faire évoluer leur parc de voitures et la présence de pilotes. Une preuve supplémentaire du bien-fondé du business-model des courses Porsche, qui tiennent également la route d’un point de vue économique. Ce concept offre également aux pilotes ce qu’ils attendent : des courses sprint qui constituent la meilleure école du sport automobile, une tendance qui se confirme chaque fois que nos pilotes prennent part à d’autres courses, pour dominer leur catégorie.
Vu la progression de la Cup qu’on connaît actuellement, il a aussi été décidé de s’activer avec des moyens propres pour investir dans le sport auto pour les jeunes pilotes. Raison pour laquelle il est donné naissance cette saison au Junior Program, qui s’adresse aux jeunes talents qui veulent progresser dans toutes les facettes d’une carrière en sport auto.
Entre-temps, les Juniors Porsche Benelux ont pris part à une journée d’entraînement physique avec le coach Health & Physical Jos Sneyers et le coach en pilotage Marc Goossens. Au Mans, on travaillera de manière spécifique à la préparation et au déroulement d’un week-end de course.
La saison prochaine, le jeune loup le plus polyvalent et le plus talentueux se verra proposer un budget et un accompagnement professionnel afin de construire la suite de sa carrière.
Steven Stichelbout a déjà un regard positif sur l’avenir : « Le futur et la continuité du championnat sont donc déjà assurés au-delà de cette cinquième année. Surtout quand on sait qu’actuellement, une armada de nouvelle 991 GEN II est en cours de construction, dont un certain nombre est destiné au Benelux. Je suis particulièrement fier de faire partie de cette belle histoire, en compagnie d’une équipe réduite mais motivée qui rend cela possible au jour le jour. »
La course sera diffusée en direct dans le monde entier samedi à 10h15 par Eurosport. A ne pas manquer!