Le processus de développement de Transam Euro suit son cours, et ce jeudi matin, le bolide propulsé par une mécanique V8 de 6,2 litres développant la bagatelle de 525 chevaux était présenté à la presse du côté d’Anvers, dans les ateliers de la structure BRAXX Motors de Jerry De Weerdt. Pas réellement un hasard, dans la mesure où il s’agissait d’officialiser le rôle de dealer officiel pour le Benelux joué par l’équipe belge, qui va également prendre en charge, en étroite collaboration avec le très expérimenté Marc ‘The Goose’ Goossens, le développement d’une version ‘endurance’ du bolide.
« En nous associant avec la structure BRAXX Racing de Jerry, nous démontrons avant tout que NASCAR Euro et Transam Euro ne sont nullement concurrents, mais bien complémentaires, explique Lucie Storez-Gueudry, CEO et propriétaire de Transam Euro. L’idée est clairement d’offrir la possibilité à des teams et/ou pilotes d’engager notre produit, disponible avec des carrosseries de Chevrolet Camaro, Ford Mustang et Dodge Challenger, dans différentes compétitions reposant sur des courses de semi-endurance ou d’endurance. Raison pour laquelle, en collaboration avec cette équipe dynamique et très professionnelle, nous allons nous attacher à faire évoluer le produit dans l’optique de courses de plus longue haleine… »
L’implication de BRAXX Motors ne s’arrêtera pas là, puisque la structure de Jerry De Weerdt assurera aussi la maintenance des différentes Transam Euro déjà présentes ou bientôt alignées sur le vieux continent. « En tant que passionné de compétition automobile américaine, je ne pouvais rester insensible aux atouts de la Transam Euro, avoue Jerry. Ce qui est intéressant dans le cas de cette voiture, c’est qu’elle est accessible, tant au niveau du prix d’achat – 120.000 euros – que du ‘running cost’, et qu’elle est éligible dans d’innombrables championnats. La Transam Euro, avec sa mécanique rageuse, l’absence d’assistance électronique au pilotage et son look spectaculaire, s’impose à la fois comme une excellente école de la course pour les jeunes, et comme un engin cent pour cent plaisir pour les gentlemen-drivers avides de sensations… »
« Je vois en la Transam Euro le parfait maillon manquant entre la Fun Cup, par exemple, et les compétitions de type GT3 ou TCR, poursuit Pierre-Yves Rosoux, en charge des Relations Publiques. En termes de rapport coûts/performances, c’est un produit absolument imbattable qu’il est possible d’aligner dans des championnats ou séries comme le Belcar, le BGDC, le Supercar Challenge, etc. Une liste nullement exhaustive, qui permet à un team de rentabiliser rapidement son investissement. »
Au cours des prochaines semaines, Marc Goossens, expert des compétitions américaines, s’attèlera, en compagnie de Pierre-Yves Rosoux, à multiplier les séances d’essais afin de faire évoluer la voiture en vue d’épreuves d’endurance, ou considérées comme telles. « On va d’abord modifier l’auto dans le sens d’une utilisation plus efficiente sur de longues distances, en troquant les roues de 15’’ contre d’autres de 18’’, explique Marc Goossens. Et en privilégiant un écrou central en lieu et place des cinq écrous traditionnels des voitures de course à l’américaine. L’objectif est également de comprendre comment on va pouvoir faciliter le travail des mécanos, en améliorant l’accessibilité à certains éléments techniques. Bref, nous allons adapter l’auto, sans nullement en dénaturer le concept. »
A terme, l’objectif de la nouvelle équipe veillant à la destinée de la Transam Euro est de susciter la création de ‘challenges’ dans différentes compétitions. Dans un premier temps, c’est néanmoins la promotion du produit qui sera mise en exergue, histoire de le généraliser dans plusieurs pays d’Europe.
Rendez-vous sur le site www.transameuro.com, sur la chaîne YouTube Transam Euro Racing, mais aussi sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de Facebook (Transam Euro – @transameuro) et Instagram (transameuro).
Source : Com