L’histoire d’ATS (pas la marque de Günther Schmidt, son homonyme italien…) part d’un divorce. A l’issue de la révolution de palais agitant Ferrari au cours de l’hiver 61-62, Carlo Chiti et d’autres dissidents de la Scuderia s’en vont fonder ATS, pour Automobili Turismo e Sportivo. Sous-financée, l’aventure ne fera pas long feu avec des résultats médiocres en Formule 1 malgré tout le talent du champion du monde Phil Hill.
En 2020, ATS refait surface grâce à un consortium de businessmen italiens pour donner naissance à une supercar destinée à la compétition : la RR Turbo. Reposant sur un châssis McLaren et animée par un 4 cylindres 2 litres turbocompressé et avec un running cost annoncée de 2,30€/km, la Transalpine existe en deux versions : Clubsport (132.000€, 420 ch) et Serie Carbonio (164.900€, 600 ch). La RR Turbo est éligible dans toutes les compétitions acceptant les supercars exotiques comme le VLN, les 24H Series et le Supercar Challenge, mais aussi le Belcar où elle aurait sa place dans la division 3…