Liège-Rome-Liège: une journée à couper le souffle

Historic Vincent Marique

Quelques heures de sommeil après l’arrivée de l’étape marathon d’hier, et c’était reparti, cette fois en direction de Chambéry, pour les concurrents du Liège-Rome-Liège 2017. Ce jeudi, les voitures ont renoué avec la haute montagne, avec plusieurs passages à plus de 2700 mètres d’altitude, et des paysages à couper le souffle dans des endroits aussi mythiques que le Col dei Morti en Italie – où se trouve la stèle en hommage au champion cycliste Marco Pantani -, mais aussi le col du Galibier, le col de l’Izoard ou encore le col du Grand Cucheron, en France. Bref, des points de vue tout simplement exceptionnels, contribuant à la carte postale de l’épreuve.

« Si l’on excepte la rencontre avec une randonnée cycliste et les aléas de la transhumance qui bat actuellement son plein, tout s’est parfaitement déroulé, commente Jean-François Devillers, responsable de la société Trajectoire à la base de ce Liège-Rome-Liège 2017. Pour cette édition 2017, on a voulu aborder un virage à 180 degrés en rendant l’épreuve plus sportive, et force est de constater que cela plait ! Nous sommes là où nous voulions aller avec le Marathon de la Route, avant tout parce que l’équipe qui s’en occupe excelle dans ce genre d’exercice. Le parcours de Joseph Lambert fait l’unanimité, et Eric Chapa est bien plus qu’une doublure. Son système de radio high tech permet de tout gérer dans un rayon de 200 kilomètres, ce qui facilite clairement les choses à tous les niveaux, à commencer par la sécurité… »

De cette journée de jeudi, on retiendra que Christian Crucifix et Yves Noelanders (Ford Anglia) ont profité de cette succession de cols pour conforter leur avance, avec un total de 685,2 points. Changement derrière eux, puisque la bonne journée de Serge Adriaens et Freddy Moors (Porsche 914/6, 838,7 pts) leur permet de ravir la 2e place provisoire à Jacques Evrard et Christian Bernard (Porsche 911, 856,6 pts), mais rien n’est figé à 48 heures de l’arrivée.

Mark et Susan Godfrey (MG B) restent 4èmes du général (1002,2 pts), devançant toujours les jeunes loups Florent Hontoir et Alexandre Peeters (Opel Ascona B, 1192,2 pts). Remontée de Kurt Declerck et Steven Vyncke (Porsche 911 Targa, 1564,8 pts) en 6e position, d’autant que Michel Decremer et Eric Van Bourgonie (Opel Ascona 400) ont écopé de 3000 points de pénalité après s’être trompés de direction, de quoi les renvoyer en dehors du top 10. Derrière Declerck-Vyncke, on pointe désormais Yves et Benoît Deflandre (Porsche 911, 1566,2 pts), auteurs d’une très bonne journée, Tony Kevers et Baudouin Halleux (Porsche 911, 2090,7 pts), Jan de Vos et Benoît Remion (Porsche 911, 2107,6 pts) et Denis Robert et Jean-François Delincé (Ford Escort MK1, 2555,2 pts), qui complètent le top 10.

Le Liège-Rome-Liège 2017, c’est aussi un état d’esprit et une franche camaraderie entre les concurrents. Aujourd’hui, c’est Michel Decremer, vainqueur du Monte-Carlo Historique en début d’année, qui a offert le champagne après avoir appris qu’il était… grand-père ! L’avenir est donc déjà assuré !

Ce vendredi, avant-dernière étape de l’épreuve, avec un parcours vallonné, puis forestier, pour une arrivée programmée à Besançon, dans le département du Doubs, à une soixantaine de kilomètres de la Suisse. Toutes les infos relatives au Liège-Rome-Liège 2017 sur trouvent sur le site internet www.liege-rome-liege.org. Rendez-vous également sur la page Facebook de trajectoire.be pour suivre le fil info de cette édition plus que prometteuse. Classements : http://jbtimeconcept.be/live/lrl2017/