En marge de sa carrière dans le sport automobile moderne, Nico Verdonck est devenu un pilote reconnu et apprécié dans le monde de l’Historique. Depuis sa première course en 2014 à Daytona au volant d’une impressionnante Porsche 935 K1, le Bruxellois s’est peu à peu fait un nom dans le milieu. Et la victoire signée ce samedi dans le cadre des Spa Six Hours constitue un premier succès majeur… qui en appelle d’autres !
Comme en 2017, Nico Verdonck était engagé dans cette épreuve historique de référence au volant de la Ford GT40 du Gotcha Historic Racing et avec Marcus Graf von Oeynhausen comme équipier. « Marcus semble apprécier ma pointe de vitesse, mais aussi la manière dont je règle la voiture pour lui et les conseils que je lui donne en termes de pilotage », se réjouit-il. « C’est très agréable de travailler avec des gens passionnés et à l’écoute comme lui. Sa progression est d’ailleurs remarquable ! »
Après le Top 5 de l’an dernier, l’équipage belgo-allemand a fait beaucoup mieux cette année. « Nous avons signé le deuxième temps des essais qualificatifs, à une fraction de seconde de la pole position », explique Nico. « J’ai pris le départ et je me suis rapidement glissé au commandement, en creusant même un petit écart. La course a toutefois été très animée avec de nombreuses neutralisations, ce qui a conduit à des stratégies décalées. De notre côté, nous avons effectué un arrêt au stand de plus que nos rivaux et, lorsque j’ai repris le volant pour la fin de la course, nous avions glissé au 3e rang. De plus, nous avions perdu le 4e rapport de la boîte de vitesses et il fallait monter de 3 en 5, et inversement… Malgré ça, j’ai d’abord pu reprendre la 2e place et j’étais bien décidé à me battre jusqu’au bout, surtout que l’équipe ne cessait de m’indiquer “Push” sur notre panneau. »
Après la montée en piste d’un dernier Safety-Car, Nico passait en effet à l’offensive pour s’imposer au terme des 6 heures de ronde avec un écart de 2,4 secondes seulement ! « C’est la première fois depuis 1994 qu’un Belge écrit son nom au palmarès de cette course », sourit Nico. « Or, il y a 24 ans, ce sont Pierre Dieudonné et Willy Braillard qui l’avaient emporté. Je connais bien Pierre, mais plus encore Willy, qui est un ami. C’est amusant de leur succéder dans la liste des vainqueurs belges ! »
Au-delà de cette touche sentimentale, Nico est conscient d’avoir remporté une vraie belle victoire. « Avec 114 voitures au départ – dont pas moins de 17 Ford GT40 – et d’excellents pilotes engagés, ces courses historiques sont… de vraies courses ! », confirme le Bruxellois. « Mon meilleur tour en 2’42’’470, qui est aussi le meilleur chrono du week-end, démontre que ces voitures du temps d’avant sont de véritables bolides de compétition. J’ai pris un énorme plaisir au volant de cette Ford GT40 et dans la gestion du trafic, qui est toujours un facteur clé dans cette épreuve. Pas de doute, cela va me motiver à continuer mon implication dans l’Historique en plus de ma carrière en GT ! »
Source : Com