ESSAI RENAULT MÉGANE GRANDTOUR E-TECH 160

Industrie Marc LACROIX

Essai Renault Mégane Grandtour e-Tech Plug-in Hybrid (03.03.2020)

Parallèlement à une mise à jour de son équipement et de quelques évolutions de style (optiques LED, boucliers avant et arrière, calandre, feux arrière…) et de présentation (l’écran central passe de 8,7 à 9,3 pouces, système plus réactif, affichage 100 % numérique pour l’hybride, …) opérées avec son lifting de mi-carrière, la Renault Mégane, en carrosserie Grandtour (break), a surtout amorcé son intégration à la technologie hybride désignée E-Tech chez le constructeur français. Speed-Magazine a découvert cette variante pour vous. (Marc Lacroix / illustrations constructeur)

 

Voiture mise à notre disposition : Edition One ; basée sur finition Intens (3e niveau derrière Life, la sportive R.S. Line clôturant la liste), dotée d’un équipement particulièrement complet comprenant notamment régulateur / limiteur de vitesse, rétro extérieurs électriques dégivrants, aide au stationnement avant, détecteur de fatigue, alertes de franchissement de ligne et de survitesse avec reconnaissance de signalisation, Multi-Sense (modes de conduite MySense, ECO, Confort et Sport, volant cuir, détecteurs d’angle mort et de collision arrière, siège conducteur électrique, chauffant et massant… Modèle affiché dès 36.575€ ; dans notre cas, 41.265€ options comprises (Easy Link / écran 9,3″, affichage tête haute, Pack Parking, jantes alu 18″ diamantées, toit ouvrant panoramique électrique).

 

A BORD

Seule particularité relevée vis-à-vis de cette hybride, une touche EV (console centrale). Le recouvrement de planche de bord moussé demeure, tout comme – malheureusement ! – les plastiques durs en parties basses (ce compris console niveau genoux).

 

Bon point, ni l’espace intérieur, ni le coffre (si ce n’est la disparition de son double fond) ne sont impactés par l’implantation du système hybride. Par contre, on notera que la contenance du réservoir perd 9 litres (39 lit).

 

SUR LA ROUTE

L’association de l’inédit ensemble technique des Clio et Captur (moteurs thermique 1.6-91 ch et électriques (un principal et un alterno-démarreur qui seconde la boite automatique à crabots) est extrêmement discrète à l’usage. Au cumul cela donne 160 ch et 205 Nm de couple pour environ 1.700 kg. 

La Mégane hybride n’échappe pas à cette règle propre à toutes les hybrides, son autonomie n’apprécie guère l’autoroute (le diesel reste la solution idéale à ce chapitre) ; son réel intérêt ne sera applicable que sur petites routes, sur de courts parcours, et en veillant à recharger la batterie 9.8 kWh à chaque fois que cela est possible, et forcément, chez vous, sur la prise domestique, qui reste la solution idéale.

 

Le mode B (Brake) de la boîte de vitesses permet d’accentuer la récupération d’énergie en décélération/freinage ; à ce titre, le dosage de la pédale d’accélérateur génère un freinage moteur qui bien utiliser permet d’éviter de toucher les freins si votre anticipation est bonne. Dans le meilleur des cas, nous avons pu rouler environ 40 km en tout électrique.Le remplacement du train arrière par un multibras spécifique à cette version hybride n’engendre pas de changement de comportement, qui reste conserve ses qualités de confort et de stabilité.

 

Nous n’avons pas trouvé le système de freinage en cas de collision des plus convaincant… De même, le système de maintien de voie s’avère assez désagréable ; qu’il se traduise par vibration dans volant n’est pas anormal, mais le fait que ce retour sensitif renvoie une impression de roue déglinguée est assez désagréable…

 

En reprenant l’ensemble technique du Captur E-Tech, lancé avant elle, la Renault Megane E-Tech hybride compte parmi les rares breaks compacts proposés en hybride rechargeable. L’agrément de conduite et la douceur de fonctionnement du système sont préservés, ce qui ravira les utilisateurs professionnels, à qui ce modèle s’adresse surtout, pour ne pas dire exclusivement. C’est donc là qu’elle aura à jouer sa carte.