Fiat 500 X

Industrie Marc LACROIX

Essai Fiat 500X Sport 1.3-150 ch (15.05.2020)

La pratique est courante de nos jours : FR (SEAT), GT-Line (Kia, Peugeot, Renault), N-Design (Nissan), R-Line (VW), ST-Line (Ford)… Les finitions mettant, sportivement, le look et la présentation en avant sont légion. Ainsi, après ses éditions spéciales S-Design, de fait esthétiquement déjà très attractives, Fiat a-t-il créé une finition Sport dans la foulée du relookage dont a bénéficié sa 500X. Nous l’avons découverte, qui plus est avec le nouveau 1300 FireFly de 150 ch. (Marc Lacroix)

 

DESIGN

Le dessin de la 500X est bien connu et a parfaitement été exprimé par le service marketing de la marque par l’une biais de cette pub originale avec “la petite pilule bleue”. En gros, elle se présente comme une 500 qui aurait fait de la “muscu” et ajouté deux portes à l’arrière. Une recette qui marche puisque cette définition de la 500 rencontre un franc succès sur le marché des SUV compacts.

 

A l’instar de la “vraie” 500, la version redessinée de la 500X a adopté des feux d’un nouveau dessin, tant à l’avant, qu’à l’arrière. Les boucliers ont également été revus dans un style plus agressif. Ici, l’arrière intègre un pseudo-diffuseur et, au contraire des autres versions qui l’occultent, laisse apparaître fièrement son – double – embout d’échappement.

 

Notre exemplaire se présentait dans une teinte exclusive Rosso Seduzione qui lui va à ravir (900€) mais d’autres coloris sont également prévus, dont le Blu Italia, couleur établie d’office pour ce modèle (supplément de 450 à 1000€ pour toutes les autres teintes). Le look retravaillé de cette version se complète de bas de caisses et de passages de roues en teinte carrosserie, de détails gris “titane” et de jantes de 18 pouces spécifiques (19 optionnelles), sans oublier les badges distinctifs sur les ailes avant. A noter aussi une garde au sol réduite de 13 mm.

 

 

HABITACLE

Dans l’habitacle, l’ambiance se fait ici sensiblement plus sportive, surtout si, comme pour notre exemplaire, il s’agrémente du pack qui prévoit une couverture du tableau de bord et des inserts (casquette et volant à méplat) en Alcantara, ou encore un ensemble pédalier/repose-pieds en alu.

 

La position de conduite typée SUV (haute) se double de sièges bien dessinés, qui offrent un bon maintien. Les passagers arrière disposent d’un bel espace de vie. Le coffre modulable permet de disposer de diverses possibilités d’agencement et d’une belle capacité.

 

L’ensemble des commandes est relativement bien placé. Certains déploreront toutefois la petite dimension des palettes de commande de boîte de vitesses (pour la DCT). Honnêtement, ceci ne nous dérangera pas plus que cela…

 

EQUIPEMENT

Notre exemplaire était équipé correctement, avec notamment la fonction de feux de route automatiques, des capteurs de stationnement à l’avant, une caméra de recul, la détection d’angle mort (BSD) avec détection de trafic transversal arrière ou encore un système de freinage d’urgence autonome (AEBS).

 

TECHNIQUE

Fiat nous avait confié la nouvelle motorisation 4 cylindres turbo 1.3-150 ch, d’office avec la boîte DCT 6 rapports à double embrayage, mais la 500 X Sport est également disponible avec l’autre moteur essence Firefly turbo 1.0-115ch, ainsi que les diesels MultiJet 1.6-115 ou 120 ch (boîte DCT), toutes en 2 roues motrices uniquement. Preuve que le but de l’opération est bien avant tout esthétique.

 

SUR LA ROUTE

Confortablement installés dans un environnement très agréable, le temps est venu de prendre la route. Premier constat, la bande son du moteur reste on ne peut plus banale, sans autre possibilité, même artificielle à l’échappement. Pas gênant en soi…

 

Mais presqu’instantanément, le principal défaut (à notre sens !) de cette auto se fait jour : sa boîte DCT. Dire qu’elle est lente et peu réactive est un euphémisme ! Sa manière de fonctionner n’a pas manqué de nous surprendre à maintes reprises, lors des démarrages ou de manœuvres notamment. Cela dit, en usage urbain, elle remplit parfaitement son rôle en enroulant les rapports sans faille et confortablement.

 

Le bloc FireFly fait preuve d’une belle disponibilité et fournit un niveau de performances tout à fait correct. Rien à ajouter. La direction, toute précise soit elle, aurait par contre sans doute pu être un peu moins légère (à notre goût), ce que l’on ne peut même pas corriger / adapter par programme avec modes de calibrages interposé, puisque non prévu !

 

 

Les réglages spécifiques de la suspension, sensiblement raffermie, permettent un bon maintien de mouvements de caisse. Le comportement général se ressent pareillement un peu plus affûté et au final, la route en 500 X Sport sera franchement agréable à l’usage. Dommage toutefois que les aides à la conduite soient aussi prompts à réagir, notamment l’avertisseur d’angle mort.

 

BILAN

Nous conservons un bon souvenir de cette 500X Sport qui, avec ce look dynamisé qui est le sien, est franchement une jolie voiture, très agréable à regarder. En tous cas, nous, on a aimé ! Avec un équipement de bon ton, une mécanique avenante et les avantages liés à un véhicule typé SUV, cette version a incontestablement de quoi séduire, à la condition de bien être conscient qu’elle ne se mue pas en vraie sportive mais qu’elle joue plutôt sur une allure dynamisée et affirmée. Sachant que l’esthétique est un critère de décision majeur, voilà qui semble bien vu ! Le prix ? A partir de 24.790€  hors options (27.390€ avec ce moteur 150 ch).


Story Fiat 500 X (14.04.2019)

La mode du SUV (Sport Utility Vehicle) grandissant, Fiat a décidé de profiter du succès de sa petite 500 pour s’en inspirer et développer un tel véhicule. Son nom : 500 X. (Marc Lacroix)

2 octobre 2014 : présentation (Salon de Paris)

2018 : restylage

Les variantes Urban et Cross & City Cross se distinguent toujours à leur face avant spécifique.

Les tableaux de bord diffèrent très peu (2015 à gauche, 2018 à droite).