Iconique, la Mazda MX-5 l’est assurément. Mais avec sa 4e génération, celle qui figure au Livre des Records comme le Roadster le plus vendu au monde a peut-être un peu perdu de sa superbe. C’est en tous cas le bilan que nous tirons après avoir parcouru quelques centaines de kilomètres à bord de modèles dotés des 2 motorisations proposées, dans les deux types de carrosseries. Explications. (Marc Lacroix)
Design : Totalement repensé ; plus rien en commun avec les précédentes générations, si ce n’est les caractéristiques propres à un Roadster : arrière court, capot long, biplace, châssis près du sol…
Habitacle : Egalement dans l’esprit Roadster : sobre et sans sophistication excessive.
Pas mal de lacunes relevées : ergonomie perfectible, volant seulement réglable en hauteur (l’ajustage en profondeur eut pourtant été bien utile), espace de vie étriqué (surtout côté passager ! ; on a même percé 2 trous pour les pointes de pieds, mais cela ne suffit guère…) garde au toit limitée (interdit aux grands gabarits), porte-gobelets amovibles (heureusement !) mal situés (le coude tape dedans lors des changements de rapports) … On a déjà vu mieux.
Vraiment très–trop – peu d’espaces de rangement ; même pas de boîte à gants face au passager ou même de bacs de portes…
Coffre : Volume réduit mais normal pour ce type de véhicule mais seuil élevé.
Capote souple : Système impeccable ; extrêmement facile à manipuler et ultra rapide.
Capote rigide RF (Roof Fastback) : manipulations possibles seulement jusqu’à 10 km/h… et encore ! Dommage.
Moteurs : 1.5-131 ch : bien surtout à hauts régimes ; sonorité sympa ; 2.0-160 ch : souple mais manque de punch dans les hautes rotations ;
Boîte mécanique: levier court, maniement direct et précisé : un régal.
Boîte automatique : vraiment pas top ; bride le 2 litres, même avec l’autobloquant qui équipait notre exemplaire, difficile de se faire réellement plaisir.
Comportement : Châssis dynamique, sûr et joueur ; un vrai roadster…
Générations
2013
2006
1998
1989
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