ESSAI VW T-ROC CABRIO 1.5-150 ch R-LINE

Industrie Marc LACROIX

ESSAI VW T-ROC CABRIO 1.5-150 ch R-LINE (10.10.2020)

Après vous avoir présenté la nouvelle et inédite version cabriolet du VW T-Roc, nous en avons pris le volant pour vous. Une découverte au travers du haut de gamme, le finition R-Line avec le TSI 1.5-150 ch ACT avec boîte 7 DSG. (Marc Lacroix)

S’il s’agit surtout de question de goût, avouons que cette version R-Line dans sa robe blanche à de l’allure.

 

Nous disposons donc du 1.500 TSI de 150 ch, seule mécanique prévue pour la R-Line, ici avec boîte DSG à 7 rapports (optionnelle)

 

A noter que le kit carrosserie R-Line prévoit notamment un petit becquet de malle arrière.

A BORD

L’habitacle étant repris à la version “5 battants” à l’avant, la position de conduite y est donc identique ; bloc d’instrumentation numérique et écran multimédia (qui s’avère réactif mais parfais un peu compliqué à l’usage) ; volant mutifonctions à méplat ; belle qualité de finition générale mais trop de plastique dur.

 

La banquette arrière se fait un rien plus étroite et se réserve à 2 personnes ; les dossiers restent rabattables ; la visibilité panoramique est moins bonne que le SUV 5 portes (pas illogique vu l’architecture et ses nouvelles dimensions…).

 

La commande de capote nous paraît antilogique : pousser pour ouvrir et tirer pour fermer…  

 

SUR LA ROUTE

Même sur le surpoids engendré par l’architecture cabrio se fait ressentir, le TSI 1.5-150 ch ACT reste assez convaincant : souple et volontaire ; 9″6 au 0-100 km/h et 205 km/h en pointe ; idem en ce qui concerne confort et dynamisme ; châssis bien guidé ; efficace, le train avant rend la conduite précise ; équilibre excellent ; la bonne rigidité tortionnelle ne marquera que quelques signes de “faiblesse” sur mauvais revêtement ; comme toujours, la boîte DSG est un régal.

 

Capote 3 épaisseurs fermée, on apprécie l’excellente insonorisation ; la toile se déploie/ se referme automatiquement, ce compris en roulant (jusqu’à 30 km/h) ; une fois celle-ci déployée, les turbulences restent bien contenues sous les 100 km/h et demeurent tout à fait raisonnables au-delà ; conversations normales entre passagers même à vitesse légale sur autoroute, fenêtres relevées ; seule hic, vitres abaissées, les ceinture de sécurité auront tendance à trembler sous l’effet du vent (pas grave mais pas agréable…).

 

BILAN

On aime ou pas, mais ce T-Roc a au moins le mérite d’exister sur un marché où les offres se font rares. Le fait qu’il s’agisse ici d’un SUV en fait une offre unique. Pour le reste, le VW T-Roc Cabrio est digne des productions de la maison de Wolfsburg, excepté pour ces trop nombreux plastiques durs qui garnissent l’habitacle.