Toyota Corolla GR SPORT (07.08.2020)
La Corolla berline rejoint les modèles Hatchback et Touring Sports dans la famille GR SPORT. (Marc Lacroix)
DESIGN
Design ponctué d’éléments au look dynamique ; Piano Black remplace le chrome pour les pièces extérieures (calandre, boîtiers des rétroviseurs, montants centraux, bas de caisse) ;
7 des 8 teintes disponibles combinables à un toit noir, dont Dynamic Grey, couleur signature de la GR SPORT ; jantes alliage noires 10 branches 17 pouces (série) ou 18 pouces (option) spécifiques ; bague rouge GR pour chapeaux de moyeu.
Béquet ton carrosserie intégré.
HABITACLE
Nouvelle finition aux couleurs TOYOTA GAZOO Racing ; sièges exclusifs ; ; ciel de pavillon noir ; volant cuir perforé ; seuils de porte avant alu avec logo GR ; sièges avant sport à renforts latéraux recouverts tissu noir/cuir synthétique à piqûre verticale rouge et blanc.
Option : système d’éclairage d’ambiance, éclairage extérieur LED et peinture bitons.
MOTEURS
Selon le marché local, hybride 1,8 litre ou 1,6 litre essence.
COMMERCIALISATION
Janvier 2021.
Essai Toyota Corolla Hybride (15.10.2019)
Historiquement, et quel que soit la génération, on ne peut pas dire que la Corolla ait été le plus passionnant des modèles proposés par Toyota. Pourtant, son remplacement par l’Auris ne fut pas évident, voire même problématique au début. Depuis quelques mois, la marque japonaise a renoué avec le patronyme Corolla. Nous l’avons découverte pour vous et ce fut une belle surprise.
Premier constat, même s’il reste tout à fait subjectif, la nouvelle Corolla se fait plus « sexy ». Elle dégage en tous cas quelque chose. Un caractère d’autant plus affirmé quand, comme l’exemplaire mis à notre disposition, il se pare d’une robe biton (toit noir optionnel dans notre finition). Bref, on aime ou pas mais il est clair qu’au travers de son style moderne et agressif, la nouvelle Corolla affiche une réelle personnalité.
NOTRE EXEMPLAIRE
La Corolla que nous avons pu tester dans un premier temps est une Hatchback 5 portes 2.0 Hybride Dynamic Force de 180 ch, la nouvelle motorisation hybride basée sur la 5e génération inaugurée sur le nouveau RAV4 en début d’année (non prévue pour la berline), associé comme toujours à une unité à variation continue en guise de boîte de vitesses, ici avec palettes au volant. La finition « Premium » propose d’office jantes alliage 18 pouces, Smart Entry & Start, phares bi-LED, chargeur de smartphone à induction, capteurs de stationnement avant et arrière, système de navigation, 2 prises USB dans la console centrale (peu pratique quand vous positionnez votre GSM au pare-brise…) ou encore des sièges avant typés sport, bien enveloppants, chauffants et à supports lombaires à réglage électrique. La dotation de série se complète de surveillances d’angle mort, et du maintien de ligne. Prix de base de la Corolla : 22.800€ (25.900€ en hybride) ; prix hors option de la finition 32 .720€.
SUR LA ROUTE
A peine installé dans notre belle Corolla, comme toujours chez Toyota, deux choses nous dérangent a priori : le réglage longitudinal du volant, que nous aurions souhaité plus proche de 4 ou 5 centimètres, et le soutien sous cuisses, trop court à notre goût. En revanche, la matière moussée de la planche de bord et d’une bonne partie des panneaux de portes est très agréable à l’œil et au toucher ; elle témoigne du soin apporté à la finition, franchement probante.
La présentation générale reste plutôt classique. D’un dessin inspiré des baquets, bien enveloppant, les sièges avant profitent d’un excellent maintien. En général, l’habitabilité est bonne et la capacité de charge se défend, en dépit d’un fond de coffre déjà bien rempli. Notons que la batterie (plus grande) de l’hybride 2 litres qui équipe notre voiture empiète un peu plus dans le coffre que pour la 1.800 hybride. C’est un détail, mais on remarque que des poches aumônières sont prévues au dos des deux sièges avant (généralement une seule). Toujours plus pratique…
Pour un modeste journaliste qui passe d’une voiture à l’autre, le maniement de la tablette centrale qui regroupe l’ensemble des commandes audio, de navigation, de téléphone et autres petites choses de cette Corolla, n’est pas nécessairement simple et intuitif, mais avec l’habitude tout rentre dans l’ordre ; il y a une certaine logique dans la configuration des différentes fonctions, le tout… c’est de la connaître.
Le centre de gravité bas généré par la nouvelle plateforme TNGA favorise un excellent comportement router et minimise le roulis ; l’effet lessiveuse de la boîte e-CVT paraît mieux contenu. En clair, nous sommes là en présence d’une voiture efficace.
La différence de puissance de la partie électrique (109 ch et couple de 202 Nm, au lieu de 72 ch et 163 Nm pour le 1.800) permet un meilleur rendement, seul ou en renfort au bloc thermique. Notons que la batterie lithium-ion de la 1.800 est ici remplacée par une Nickel-Hydrure métallique, plus lourde (40 kg contre 25 kg) et plus encombrante, ce qui a une légère incidence sur la capacité de coffre.
Si les Toyota hybrides sont connues pour leur efficience en termes de consommations, c’est surtout clairement en cycle urbain que réside l’intérêt de ce type de motorisation ; difficile en effet de parcourir plus de 2 km en mode totalement électrique (celui-ci demeure toujours aussi peu et difficilement exploitable : désactivation rapide à la moindre sollicitation autre que « très douce » de la pédale de droite). Mais rappelons que le système hybride de Toyota est conçu pour un fonctionnement en alternance entre les deux moteurs, électrique et essence.
La direction est précise, le train avant vif et le maintien de caisse bien contenu.
Moins séduit par la berline
La nouvelle Corolla étant disponible en trois types de carrosserie (5 portes hatchback, berline 4 portes et break Touring Sports), nous avons aussi pris le volant de la berline classique. Et tant qu’à faire, nous avons mis à l’épreuve le 1.8 hybride, en fait une version retravaillée de la cinématique de 4e génération étrennée par le C-HR et la dernière Prius. Si les qualités générales de la hatchback sont forcément d’application ici, nous avons été moins sous le charme, sans doute parce que dans son gris plus fade, la berline n’avait pas « la gueule » de sa petite sœur, particulièrement séduisante dans ce beau rouge métal qui porte si bien son nom (Emotionnal Red) associé au toit noir brillant. Sans doute les optiques et les pare-chocs spécifiques au dessin disons plus consensuel, sont-ils aussi pour quelque chose dans cette perception des choses. La grande spécificité de la berline, c’est forcément sa vaste malle, qui fera le bonheur de ceux qui doivent beaucoup charger (471 lit sous le couvercle mais sans possibilité d’extension) , grâce notamment à un empattement un peu plus long que Hatchback (2,70 m au lieu de 2,64 m) et une longueur étirée de 26 cm (4,63 m contre 4,37 m).
Quant au moteur, 58 ch moins puissant que la version 2 litres, il est forcément moins vif mais s’acquitte de sa tâche sans complexe en usage bon père de famille. Suffisant en tous cas pour ce qu’il est permis de faire aujourd’hui sur nos routes.
Si en usage normal l’agrément des deux mécaniques ne diffèrent guère, le 1800 ne gomme pas comme le 2 litres l’effet « lessiveuse », ce qui se ressent assez clairement lors des relances les plus vigoureuses.
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Avec ce nom à la notoriété bien établie, la Corolla (12e du nom) permet à Toyota de retrouver une compacte qui devrait séduire. D’autant que la nouvelle mouture a de sacrés arguments à faire valoir, dont cette nouvelle chaine cinématique hybride “2 litres” à l’agrément accru.
Toyota Corolla/Auris Story (26.08.2019)
Né en 1966, le patronyme Corolla qui désigne la familiale de Toyota est le patronyme le plus vendu de l’histoire de l’automobile : plus de 45 millions d’unités produites. Si chez nous, l’Auris a pris le relais en 2006, le nom Corolla est revenu progressivement par le biais de carrosseries spécifiques d’abord, pour s’imposer de nouveau avec cette année 2019. (Marc Lacroix)
1966 : 1ère “E10” ; proposée en 2 et 4 portes, ainsi qu’en break ;
1970 : 2e génération “E20” ; empattement allongé ; version coupé et Levin ;
1974 : 3e génération “E30”/“E40”/“E50”/“E60” ;
1975 : Victoire du coupé “Levin” au Rallye des 1000 Lacs (Hannu Mikkola-Atso Aho) préparée par le TTE (Toyota Team Europe) créé par Ove Andersson et basé à Bruxelles ;
1979 : 4e génération “E70” ; berlines 2, 3 et 4 portes, break 5 portes, coupé 2 portes, coupé Fastback 3 portes et même… fourgon de 3 portes.
1983 : 5e génération “E80” ; devient traction avant, sauf GT (Levin “AE85”), qui conserve plate-forme “E70” et roues arrière motrices ;
1984 : “AE85″ (Fastback) / “AE86” (2 portes) ; NB : dans l’appellation, le “A” désigne le moteur (série “3A”), le “E” désigne la famille Corolla, le “8” la 5e génération (“E80”) et le “5”/“6” la variante de la génération en cours ; en compétition la “AE86” sera une sorte d’épouvantail dans sa catégorie ;
1987 : 6e génération “E90” ;
1991 : 7e génération “E100” ; arrivée en 1993 en Europe ; les traits s’arrondissent ;
1997 : 8e génération “E110” (dès 1995 au Japon) ; développement d’une version WRC dédiée aux rallyes ;
1998 : Historique titre “pilote” manqué de Carlos Sainz au RAC (il avait abandonné à 300 m de l’arrivée) ;
1999 : Titre “Constructeur” WRC ; la Corolla WRC remportera beaucoup d’autres titres européen et nationaux ; considérée comme la voiture du pilote privé par excellence ;
2000 : Face-lift ;
2002 : 9e génération “E120” et “E130” (2000 au Japon) ; berlines 3, 4 et 5 portes, break et monospace Corolla Verso (Corolla Spacio au Japon) ;
2007 : Auris remplace Corolla en Europe ;
2008 : 10e génération Corolla “E140” uniquement en berline 4 portes ;
2010 : Face lift Auris ;
2013 : Auris II ;
2014 : 11e génération Corolla “E170” (“E160” à partir de 2012 au Japon) ;
2016 : Face lift Auris ;
2019 : 12e génération Corolla “E210” et retour de la gamme Corolla en Europe.
Nouvelle famille Corolla (04.01.2019)
Réputée dans le monde entier, la Toyota Corolla s’est écoulée à plus 46 millions d’exemplaires dans plus de 150 pays depuis ses premiers pas, en 1966. Depuis 2006, elle s’était pourtant faite Auris en carrosserie hatchback à hayon sur le vieux-continent. Son succès mitigé avait déjà provoqué le retour du nom Corolla pour sa version tricorps à coffre séparé. Aujourd’hui, une gamme Corolla nous revient, la 12e du nom, et après la hatchback dévoilée en mars dernier au salon de Genève 2018, puis le break Touring Sports révélé au Mondial de Paris, voici la berline à coffre, dernier maillon de cette famille sur le retour. (Marc Lacroix)
DESIGN
Fidèle au design épuré “Under priority Catamaran” : puissante calandre inférieure, angles des ailes avant conçues en deux parties, calandre supérieure tridimensionnel et rejoint la partie supérieure des blocs optiques. Conception trapézoïdale inversée du couvercle de coffre, feux arrière spécifiques à la berline reliés par une baguette chromée ; signature exclusive des guides de lumière LED avant et arrière.
Centre de gravité abaissé, empattement allongé de 2,70m.
HABITACLE
Habitacle aussi spacieux et ergonomique que les versions Hatchback et Touring Sports ; planche de bord avec combiné écran tactile de 8 pouces, écran d’information de 7 pouces et affichage tête haute de 10 pouces ; recharge smartphones par induction.
TECHNIQUE
Nouvelle plate-forme Toyota New Global Architecture (TNGA) GA-C ; suspension multibras ; nouveau système Toyota Safety Sense (précollission PCS avec détection des piétons de jour comme de nuit, détection des cyclistes le jour, régulateur de vitesse adaptatif ACC, système d’alerte de franchissement de ligne LDA avec aide au maintien de file, fonction de lecture des panneaux de signalisation RSA et gestion automatique des phares AHB, nouveau système d’avertisseur de sortie de voie LTA).
MOTEUR
Hybride autorechargeable 1.8-122 ch (première européenne pour la berline Corolla) ou essence 1.6-132 ch boîte 6 manuelle ou automatique CVT.
COMMERCIALISATION
1er trimestre 2019.