PRESENTATION VW T-ROC CABRIO

Industrie Marc LACROIX

PRESENTATION VW T-ROC CABRIO (30.09.2020)

 

Sur le marché automobile, le cabriolet se fait rare, même chez VW qui, il n’y a pas encore très longtemps, proposait les Eos, Golf et Beetle. A l’opposé, les SUV ont la cote et représentent de plus en plus de ventes. D’où cette idée audacieuse de la marque allemande pour néanmoins continuer de proposer une découvrable, partir d’un SUV. Une idée qui n’est pas spécialement nouvelle (Range Rover l’a toutefois abandonnée pour son Evoque de 2e génération par manque de réel succès) mais qui a le mérite d’exister sur un marché dont l’offre est en déclin. Présentation d’un modèle dont l’existence fera sans doute débat… (Marc Lacroix)

DESIGN

La partie avant du T-Roc Cabrio est en tout point identique à celle du SUV “classique”.

 

Au contraire de Range Rover pour son Evoque, VW a dû faire d’un modèle 5 portes un 2 portes, ce qui a nécessité un remplacement de bon nombre de panneaux. Latéralement, les deux versions n’ont donc plus rien de commun ; pare-brise très court, ceinture de caisse montante, ailes musclées, vitre arrière est plus inclinée et pavillon plus horizontal confère au T-Roc Cabrio une allure particulièrement dynamique, à laquelle contribue aussi la longueur étirée de 4cm à l’empattement (2,63m, pour 4,27m de long) et la hauteur réduite de 5 cm à 1,52m ; à noter aussi des vitres latérales un peu moins hautes et un pare-brise plus court.

 

La face arrière est commune à tous les T-Roc en partie basse ; logiquement, le grand hayon du SUV s’efface pour libérer de l’espace à la capote de toile renforcée (pour éviter de bomber avec la vitesse) entièrement électrique ; plateforme MQB (comme VW Golf 8) ; surcroît de 190 kg par renforcement de la sous-structure inhérent à l’architecture cabriolet.

 

HABITACLE

Planche de bord, sièges et console centrale repris du T-Roc “conduite intérieure”, de même que les – trop – nombreux plastiques durs… ; la commande de la capote électrique se situe entre les sièges avant.

 

A l’arrière, l’habitabilité se réduit sensiblement ; placement de la capote oblige, la capacité du coffre se réduit à 280 litres (capoté ou non) ; dossiers de banquette rabattables en 2 parties (50/50).

 

TECHNIQUE-TECHNOLOGIE

Choix entre deux moteurs TSI à essence turbocompressées : 1.0-110 ch ou 1.5-150 ch ACT (désactivation active des cylindres) ; boîte 6 manuelle (DSG7 à double embrayage optionnelle pour le 1500 – 1570€).

 

EQUIPEMENT

Niveaux de finition : Style et R-Line ; assistant de maintien de voie, détection de somnolence, régulateur de distance avec limiteur de vitesse, aide au stationnement et système de surveillance périmétrique avec fonction de freinage d’urgence en ville sont de série pour tous ; Digital Cockpit de 29,7 cm (11,7 pouces) en série pour R-Line et optionnel pour Style (535€) ; Pneus 215/55 R17 : Packs Confort, Black et Premium. Le coupe-vent vous sera facturé 345€.

Le R-Line gagne notamment pédalier en acier inox et sièges avant Sport-Confort ; elle peut aussi bénéficier du Châssis Dynamique (1.395€).

 

Finitions Style (gauche) et R-Line (droite)

LA GAMME EN UN CLIN D’OEIL

 

SITE INTERNET

Avant d’acheter une voiture, il devient de plus en plus fréquent que le prospect consulte d’abord le site internet développé par la marque. A cet égard, une chose nous paraît essentielle : la facilité d’emploi et la clarté de l’information relative au tarif. Voici ce que nous en avons pensé dans le cas présent.

 

CONFIGURATEUR

Via onglet “Modèles et configurateur Volkswagen” puis choisir votre modèle ;

Ligne spécifique menant à l’équipement de série ;

Manipulations par poste (moteur, couleurs, intérieur, jantes et équipements optionnels) relativement aisées.

LISTE DE PRIX

·         Via onglet “Acheter une Volkswagen” ;

·         “Catalogue et liste de prix” ;

·         Choisir le modèle souhaité puis Catalogue (ICI) ou Liste de prix (ICI) ;

Aussi possible via visuel un peu plus bas que le configurateur.

Procédure PC bureau et Smartphone identiques.


VW T-Roc essai TSI 1.5-150 ch (28.04.2018)

En franchissant le pas de la commercialisation, le VW T-Roc a nettement délaissé les caractéristiques qui faisaient l’originalité du concept annonciateur. Dommage sans doute, d’autant que le modèle commercial rentre franchement dans le rang. Ce qui ne signifie pas qu’il manque d’atouts… même si notre déception ne se limite pas à la robe. Explications… qui n’engagent que nous. (Marc Lacroix)

Design : Bien dans le ton maison, mais avec quelques touches d’audace qui restent néanmoins assez loin de ce que proposait le concept du même nom ; légèrement agressif ; ailes musclées.

Se veut jeune d’esprit par son style, ses possibilités de personnalisation et sa robe bicolore.

Habitacle : Moderne et ergonomique ; inserts colorés ; assemblage sérieux et robuste ; ambiance moins “austère” qu’une Golf mais plastiques durs omniprésents (planche de bord, panneaux de portes). Pas un cas de figure, mais au vu de ce à quoi nous a plutôt (et plus tôt !) habitué la marque allemande, nous restons un peu déçus. On ne sait pas tout avoir…

 

Système multimédia intuitif ; facile à utiliser ; le T-Roc adhère à cette tendance qui recourt à des garnitures brillantes, certes d’un très bel effet, mais qui ne font pas bon ménage… avec les doigts ; les maniaques n’apprécieront pas…

 

Places arrière convenables en dépit d’une ligne de pavillon plongeante.

  

Coffre : Belle capacité de 445 litres en traction (380 pour la Golf) mais plus limité avec transmission intégrale 4Motion (390 lit) ; 2 niveaux de plancher dont le plus bas “bien creux”.

Moteurs : TSI 1.0-115 ch avec boîte 6 manuelle ou 1.5-150 ch avec DSG 7 rapports.

Finitions/ Prix : T-Roc, Style et Elegance ; dès 21.500€.

Sur la route : On ne peut plus typé VW ; direction progressive ; boîte DSG dans toute sa splendeur ; un régal, comme à chaque fois.

Aides à la conduite bien calibrées et pas trop intrusives ; roulis contenu et comportement rassurant.

La VW Golf a beau être la référence du marché depuis des décennies, l’engouement que suscitent les SUV pourrait, à terme, changer la donne. Dès lors que son gabarit relativement généreux (4.49m) ne fait pas vraiment du Tiguan le vrai SUV Golf, l’arrivée d’un petit frère (4.23m) était pour ainsi dire inévitable et c’est précisément la raison d’être du nouveau T-Roc. Sous une robe sympa (voire même osée dans le cas de VW, bien que plutôt classique à comparer à l’échelle du marché), il propose les qualités techniques bien connues et reconnues du Groupe allemand. Seule question que nous nous posons, notamment maintenant que des plastiques durs sont utilisés dans l’habitacle, comment se comportera-t-il par rapport aux cousins SEAT Arona et Skoda Karoq, il est vrai un rien plus grands ?

 

 

 


VW T-Roc présentation

VW vient d’annoncer qu’il avait dans les cartons non moins de 19 SUV prévus d’ici 2020. Le T-Roc, petit frère des Tiguan et Touareg, en est la première interprétation. VW dit de lui qu’il “fait souffler un vent d’air frais sur le segment des SUV compacts” ; sans doute y-a-t-il du vrai. A vous de juger… (Marc Lacroix)

 

Concept : Dès le Salon de Genève 2014, le Concept T-Roc a préfiguré la venue du nouveau modèle commercial que nous découvrons aujourd’hui.

 

Base : plateforme MQB.

 

Design : 100% identifiable comme Volkswagen ; position assise surélevée, carrosserie robuste au style sportif avec passages de roue musclés ; porte-à-faux courts, empattement long (2603 mm), voies larges, ligne de toit relativement basse style coupé, calandre large, gabarit urbain et dynamique (4.23 m de long, soit 25 cm de moins que le Tiguan).

 

Premier SUV VW disponible en peinture bicolore (série ou option).

 

Habitacle : fait écho au design extérieur ; tableau de bord à structure horizontale lumineuse ergonomique ; 5 places ; coffre :  445/ 1290 lit.

 

Equipement (série ou option selon version) : systèmes d’infodivertissement (verre en option ; écran jusqu’à 8 pouces.) et Active Info Display de nouvelle génération, détecteur de fatigue, régulation adaptative du châssis DCC (option), rechargement par induction, audio Beats 8 canaux de 300 W, climatisation, feux diurnes LED ronds (pare-chocs), feux arrière LED, protection de soubassement noire, « Keyless Access », Climatronic bi-zone, volant chauffant, toit vitré panoramique ouvrant et coulissant…

 

Sécurité : large gamme de systèmes d’aide à la conduite : Front Assist avec fonction de freinage d’urgence en ville et Lane Assist de série, Traffic Jam Assist (option), reconnaissance panneaux signalisation, caméra de recul Rear View, capteur angle mort…

 

Finitions : « en Y », comme la nouvelle Arteon, avec 2 hauts niveaux de finition proposés en parallèle : Style et Sport. Version Sport essentiellement identifiable à feux arrière et lunette arrière teintés, étriers de frein rouges, pédalier alu.

 

Moteurs/ Transmissions : 6 blocs turbocompressés ; 3 essence TSI (1.0-115 ch, 1.5-150 ch et 2.0-190 ch) ; 3 diesel TDI (1.6-115 ch, 2.0-150 ou 190 ch) ; Traction avant ou transmission intégrale 4MOTION ; boîte 6 manuelle ou DSG7 (boîte double-embrayage).

 

Prix/ Cibles : aux alentours de 20.000€ (Allemagne) ;   Renault Captur, Nissan Juke, Jeep Renegade…

 

Commercialisation : novembre 2017 ; préventes dès septembre 2017.