Julien Thonus, ce gamin de 15 ans qui fait danser une Escort…

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Si vous êtes passé ces derniers temps du côté du domaine de Bilstain ou du Peugeot Driving Experience, vous avez probablement croisé soit une BMW E30, soit une Ford Escort MK2 avec un visage juvénile derrière le volant. Ce jeune kèt, c’est Julien Thonus !

Un gaillard qui a de qui tenir puisqu’il n’est autre que le rejeton d’Eric Thonus qui a également couru en compétition. Et en matière de précocité, ce Liégeois fait fort puisqu’il se retrouve derrière le volant de voitures de course à seulement 15 ans !

Mais Julien est loin d’être un novice derrière le volant, même si sa vocation pour le sport automobile s’est affirmée au début de l’adolescence. « Je n’ai jamais eu réellement de piloter une voiture jusqu’à mes 11 ans. », nous a confié Julien. « C’est en effet à cet âge-là que mon père m’a mis au volant de la voiture familiale et m’a dit : ‘Débrouille toi !’. A 12 ans, j’ai commencé à apprendre la maîtrise du dérapage. A 13 ans, j’ai fait mes débuts à l’Ecole de Maîtrise Automobile et douze mois plus tard, j’étais à Bilstain au volant de l’Escort Mk2 de mon père. »

Et les débuts précoces de Thonus Junior en ont surpris plus d’un. Beaucoup étaient ceux qui ne s’attendaient à voir un ado manier aussi habilement une voiture de rallye. « Quand je descendais de la voiture après mes runs, les spectateurs venaient tout de suite me voir. Ils étaient très étonné en raison de mon jeune âge. Très peu imaginaient qu’un type de 15 ans puisse piloter une voiture de rallye. Cela prouve qu’il n’y a pas d’âge pour débuter en compétition. »

Un beau coup de volant et une passion pour le pilotage qui ont évidemment ravi son paternel Eric. « Quand mon papa a vu que j’étais motivé pour piloter, la première chose qu’il a dit était : ‘Je vais douiller !’ (rires). Plus sérieusement, il est très content que je m’intéresse au sport qu’il a pratiqué, mais il m’a clairement fait comprendre que je devrai travailler dur pour rouler en compétition et espérer gravir les échelons. Je peux également compter sur les conseils d’Eric Marnette, le copilote de Jean-Pierre Vandewauver. C’est toujours une plus-value. »

Mais inutile d’être naïf : Julien n’est pas encore majeur et ne peut donc pas débuter en rallye, du moins en Belgique. D’où la recherche d’alternative pour l’année de ses 16 ans. « J’aimerais idéalement débuter en circuit à court terme. Cela me permettrait d’apprendre à rouler propre. Mais à terme, je me dirigerais plutôt vers le rallycross. C’est une discipline où la préparation et le roulage jouent un rôle crucial, sans pour autant sacrifier les belles glissades. Tandis qu’en rallye, le facteur ‘chance’ joue beaucoup plus… »

La Belgique aura-t-elle bientôt son Kalle Rovanperä ? On croise les doigts…