Manu Bouts prépare idéalement le Wallonie au Mémorial Fanny

National Julien FRERE

Geoffray Vecoven double la mise en Divisions 1-2-3

Coup d’essai, coup de maitre pour Manu Bouts sur l’ex BMW d’Andy Lefevere et Steve Zimmer (J. Berger)

Avec 104 concurrents au départ, les organisateurs du Namur Racing Club peuvent être fiers de l’hommage rendu à Fanny, jeune pilote féminine bien trop vite disparue suite à une maladie. De retour après six mois d’absence, Manu Bouts n’a pas tardé à comprendre le fonctionnement de sa nouvelle monture. Vainqueur en Division 4, il était imité par Geoffray Vecoven, déjà vainqueur en 2017. Quant aux Prov’Historic, elles ont encore assuré le spectacle où les Simon et les Lattaque gagnaient en famille, respectivement en Classic et en SR.

Premier rallye-sprint du championnat de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le RS « Mémorial Fanny » proposait un parcours varié et complet où pilotes et spectateurs étaient bien présents. Avec les numéros 1 et 2, Christian Guillemin (Porsche 997 GT3) et Manu Bouts (BMW M3 E46 ex-Andy Lefevere) réjouissaient rapidement les oreilles des suiveurs. Finalement auteur de l’ensemble des meilleurs temps en D4 (voitures de hautes performances et/ou équipées de pneus de compétition), le Namurois était ravi de son évolution et de sa préparation en vue du Rallye de Wallonie. Avec 460 chevaux dans la belle de Munich, celle de Stuttgart avait de la concurrence. Malheureusement, la Porsche devait en rester là suite à un support moteur cassé. Malgré la sortie de Laurent Vanton, heureusement sans gros soucis pour l’équipage, la journée se déroulait plutôt bien malgré l’arrivée de la pluie en dernière boucle. Si personne n’embêtait la propulsion du vainqueur, c’est une autre M3, celle de Yannick Peigneur qui devançait la première Mitsubishi Lancer d’Erik Degeling. Du côté des quatre roues motrices, Tom Schoolmeester (Lancer Evo6) et Christophe Lux (Subaru Impreza) clôturaient le top 5 final. Non loin de celui-ci, Jean-Louis Mingeot (Opel Kadett) effectuait un beau retour en résistant à Frédéric Lentz (Peugeot 207 R3T). Avec sa Toyota Corolla GT, Jean-Claude Jacques s’imposait en 4-12 au même titre que Louis de Rooms, vainqueur de la classe 15 avec sa BMW E36 chaussée de pneus “routiers”.

Comme en 2017, Geoffray Vecoven et Christophe Chaudière l’ont emporté à Spy (J. Berger)

Dans le classement D1-2-3, ces pneus “routiers” sont obligatoires sur les voitures, toutes à deux roues motrices. Comme en 2017, Geoffray Vecoven (VW Golf) remportait une nouvelle fois la victoire. Mais ce qui lui faisait particulièrement plaisir, c’était de mener la course dès le premier des quatre passages. S’il signait finalement trois des meilleurs temps de la journée, c’est l’efficace Cédric Maroit (Peugeot 106) qui prenait le dernier scratch sous la pluie ! De quoi lui permettre d’assurer sa superbe deuxième place devant les nombreuses Peugeot 306 plus puissantes du top 5. Face à celle d’Hugo Page, Pascal Renard-Praille impressionnait avec sa lionne en grimpant sur le podium final. Rencontrant des ratés en début de course, Sébastien Soyeurt (Renault Clio) parvenait à remonter cinquième alors qu’il était en mesure d’ennuyer Vecoven pour la victoire. Quant à Philippe Castremanne et son inusable Suzuki Swift, il était également très en forme avant d’être contrait à l’abandon quand son câble d’accélérateur en décidait autrement.

S’accaparant le dernier scratch sous la pluie, Cédric Maroit a fait fort (J. Berger)

Pour son premier rallye, le pilote de course de côte, Jérémy Doumont prenait une jolie septième place sur une Citroën C2-R2 qu’il découvrait. Quant à Ludovic Denis, il clôturait le top 10 tout en remportant la classe 11 pour deux secondes face à Nicolas Cabu (BMW 325i). Quatorzième, Cédric De Clercq (Swift) gagnait la classe 8 après les retraits de Castremanne, Brion ou encore Mathy qui était tout proche (“mécanique”, pour chacun d’eux). Face à la Clio de Benjamin Dubasin qui devait aussi se ranger suite à des soucis probables de qualité d’essence sur une pompe du parcours, Bernard Baudoux imposait sa VW Golf en 2-6 et à la 16ème place du général. 21ème avec sa « petite » Swift, Joël Borgnet s’imposait de belle manière en classe 4, le tout à moins de 10 secondes de Sébastien Del Savio qui gagnait dans la toujours très disputée classe 5. Les dernières classes 7, 1 et 2 étaient respectivement remportées par Olivier Denis (26ème avec sa BMW E36 323i), Laurent Docquier (48ème et premier en D1 avec sa Peugeot 205 XS d’origine) et Steven Jadoul (49ème en Daihatsu Charade).

La famille Simon s’est imposé en PH “Classic” (J. Berger)

Du côté des historiques toujours très appréciées du public, Jean-Claude Simon et son fils imposaient sans soucis leur Ford Escort en “Classic” devant la monture similaire de Laurent Renard. Premier leader, Marc Reynaert démarrait fort avec sa Golf avant de se ranger suite à un souci mécanique. Christopher Salingros (Opel Manta) finissait sur le podium devant Jérôme Labye (BMW E30). En “SR” où les véhicules ne sont plus conformes à la fiche d’homologation de l’époque, Tony Lattaque et son frère assuraient une fois de plus le spectacle tout en signant la victoire devant Luc Klouytten (Porsche 944) et Ronny Laporte (Opel Ascona).

Tony Lattaque a comme d’habitude soigné le spectacle tout en remportant le classement historique S/R (J. Berger)

CLASSEMENTS GÉNÉRAUX

Division 4 :

1. Bouts-Fiasse (BMW M3 E46-1er 4/14) en 26’27

2. Peigneur-Devivier (BMW M3-4/14) +1’31

3. Degeling-Ons (Mitsubishi Lancer Evo-4/14) +1’49

4. Schoolmeesters-Maes (Mitsubishi Lancer Evo6-4/14) +2’45

5. Lux-Rondelet (Subaru Impreza-4/14) +3’04

6. Mingeot-Loiseau (Opel Kadett-1er 4/13) +3’18

7. Lentz-Scheers (Peugeot 207 R3T-4/13) +4’15

8. Vanwinckelen-Van Brussel (Opel Astra-4/13) +4’29

9. Poch-Servais (Renault Clio-4/13) +4’29

10. Tack-Moons (Mitsubishi Lancer-4/14) +4’50

11. Jacques-Scieur (Toyota Corolla-1er 4/12) +5’05

16. De Rooms-Delwiche (BMW E36-1er 4/15) +7’17

(18 classés)

Divisions 1-2-3 :

1. Vecoven-Chaudière (VW Golf-1er 3/10) en 28’37

2. Maroit-Depraute (Peugeot 106-1er 3/9) +25”

3. Renard-Praille-Haquet (Peugeot 306-3/10) +39”

4. Page-Gibon (Peugeot 306-3/10) +47”

5. Soyeurt-Burniat (Renault Clio-3/10) +57”

6. S. Et R. Hiernaux (Peugeot 306-3/10) +59’25

7. Mathieu-Debroux (Renault Clio-3/10) +1’23

8. Doumont-Podgorny (Citroën C2-R2-3/9) +1’40

9. Delogne-Van Den Abbeele (Peugeot 106-3/9) +2’12

10. L. Denis-Coulon (VW Polo-1er 3/11) +2’21

11. Cabu-Lambert (BMW 325i-3/11) +2’23

12. Pintiaux-Silien (Opel Astra-3/10) +2’28

13. Luyckx-Conard (Citroën Saxo-3/9) +2’38

14. C. De Clercq-Noël (Suzuki Swift-1er 3/8) +2’51

15. Herbiet-Focant (Peugeot 205-3/8) +3’04

16. Baudoux-Rotthier (VW Golf GTi-1er 2/6) +3’05

20. Del Savio-Medart (Peugeot 206-1er 2/5) +4’01

21. Borgnet-Fauvergenne (Suzuki Swift-1er 2/4) +4’10

26. O. Denis-Bertolutti (BMW E36 323i-1er 2/7) +4’39

48. L. Docquier-Janssens (Peugeot 205 XS-1er 1/1) +7’43

49. Jadoul-Warge (Daihatsu Charade-1er 1/2) +10’13

(50 classés)

Prov’Historic Classic :

1. J-Cl. et G. Simon (Ford Escort-1er PH/17) en 30’27

2. Renard-Fraipont (Ford Escort-PH/17) +1’17

3. Chr. et P. Salingros (Opel Manta-PH/17) +2’36

4. Labye-Boon (BMW E30-1er PH/18) +2’46

(4 classés)

Prov’Historic S/R :

1. T. et Ch. Lattaque (Opel Manta-1er PH/SR) en 30’49

2. Klouyten-Legros (Porsche 944-PH/SR) +47”

3. Laporte-Manshoven (Opel Ascona-PH/SR) +1’03

(3 classés)