Step by Step pour l’ancien champion d’Europe des rallyes
Quatrième des neuf manches prévues au championnat de Belgique des rallyes, le Rallye de Wallonie se déroulera ce week-end dans la région namuroise. Avec 22 bolides de la catégorie R5 au départ, la course s’annonce passionnante. L’une d’entre-elles sera la jolie VW Polo R5 noire et jaune « Maes Container » du tandem Patrick Snijers/Davy Thierie. Le week-end dernier, au terme des reconnaissances, Patrick Snijers se sentait plutôt confiant.
Comme de coutume, les festivités débuteront sur la Citadelle de Namur avec un double passage programmé sur l’esplanade. « C’est toujours un moment fort que de pouvoir se retrouver au contact direct de plusieurs milliers de spectateurs enthousiastes », déclare Patric Snijers. « Bien sûr il faut se focaliser sur son pilotage, mais vous ressentez vraiment les vibrations du public dans la voiture. Je devrai me concentrer car avec 22 R5 au départ, il faudra vraiment se cracher dans les mains. Avec Davy, nous avons effectué nos prises de note le week-end dernier. Je me suis immédiatement senti à l’aise. Je n’avais pas eu cette impression lors du TAC Rally où j’étais trop crispé au départ sachant que sur le parcours flandrien toute erreur se payait cash. L’an dernier, le Rallye de Wallonie a marqué le début d’une collaboration ininterrompue depuis avec Davy. Les notes sont bonnes, le sentiment global est bon, je peux pleinement me concentrer sur l’épreuve. »
Patrick Snijers au volant d’une R5 à la place d’une Porsche ou d’une WRC, il faut s’y faire : « Il faut vivre avec son temps. Lorsque le promoteur du BRC a décidé d’interdire les WRC et de se focaliser sur les voitures de la catégorie R5, certaines personnes se sont posé des questions et moi aussi pour être honnête. Rétrospectivement, cela s’avérait être le bon choix. Le fait de retrouver 22 voitures répondant à la réglementation R5 au départ en est la preuve. Le niveau du championnat de Belgique est particulièrement élevé. Ce week-end il faudra être bien réveillé d’emblée. Les voitures sont globalement très proches en termes de performance et ce sont surtout les réglages et le coup de volant qui sont déterminants. Il n’est plus possible de laisser un concurrent à 10 ou 20 secondes comme à l’époque des WRC ou des Gr.A. Nous continuons pour notre part à apprendre et si nous pouvons engranger un bon résultat ici, nous franchirons une étape importante. Avec une R5, j’aimerai pouvoir, à terme, monter sur le podium et, pourquoi pas, un peu plus tard, revendiquer la victoire. Nous irons pas à pas. Nous prendrons d’abord nos marques lors du shakedown de jeudi qui devrait nous permettre d’aborder la course en totale confiance. »