Disputer le rallye du Var, même sans l’obligation d’y signer un résultat, n’a rien d’une sinécure pour un équipage originaire du Plat Pays. Guillaume de Mévius et Louis Louka l’ont remarqué dès les premiers hectomètres chronométrés de la classique française. “Les débuts se sont avérés compliqués, confirme le pilote de la Peugeot 208 T16 R5. Par manque d’expérience, nous avions établi, Louis Louka et moi, des notes bien trop compliquées. Si mon copilote parvenait à les dicter à la bonne cadence, je n’arrivais pas à les assimiler. Conséquence: nous nous situions à 3 secondes au kilomètre de pilotes disposant de montures similaires.”
A la décharge de l’équipage, on ajoutera que cette épreuve constituait sa deuxième course en R5 et qu’il était confronté à une adhérence largement plus importante qu’en Belgique. “A l’arrivée de cette première étape, un bon debriefing avec l’équipe nous a permis de comprendre ce qu’il fallait changer”, précise Guillaume de Mévius.
Les choses s’amélioraient sensiblement le samedi. “La pluie tombée la nuit avait rendu le parcours plus gras. Une situation qui me convenait parfaitement pour mieux cerner le comportement de la Peugeot, poursuit le représentant du RACB National Team. Cette fois, nous étions à 2 secondes au kilomètre.”
Une progression qui s’est prolongée dans les spéciales dominicales. “Nous sommes évidemment satisfaits d’avoir rejoint l’arrivée de ce parcours montagneux au volant de la Peugeot 208 T16. A l’exception d’une petite sortie de route dans un fossé samedi et un souci mécanique qui nous a contraints à effectuer une partie de la spéciale de 32 km en deux roues motrices, ce dimanche, nous n’avons pas rencontré de gros pépins. Dans les derniers tronçons, nous étions à 1,5 seconde au km. Maintenant, nous allons profiter de l’intersaison pour améliorer notre concentration et peaufiner notre système de notes.”
Source : Com