Une Skoda Fabia R5 “Coyote” pour Guillaume Dilley à Spa !

National Rallye Vincent Marique

Vice-champion de Belgique en 2015 et auteur l’an dernier de belles courses en DS 3 R5 avant de choisir de relever au Rallye du Condroz le défi de la Hyundai i20 R5, Guillaume Dilley a bien failli laisser tout tomber en ce début d’année, déçu de la tournure des événements.

« Je me suis remotivé, mais j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule, » nous a expliqué Guillaume. « On voit bien que les résultats ou le palmarès n’ont pas vraiment d’importance pour les importateurs. Quand Hyundai Belgique m’a informé que je n’aurais pas leur support, le budget étant entièrement consacré à la venue de Thierry à Ypres, j’ai espéré pouvoir rebondir avec un autre importateur. En vain. Plutôt que de rouler à tout prix et d’essayer de monter un beau programme en R5, j’ai décidé de ne m’aligner au départ d’un rallye que si je trouve tous les budgets nécessaires auprès de partenaires extérieurs. Et ce sera le cas pour le Spa Rally ! »

Voici quelques semaines, lors d’une séance d’essais avec le team First dans les Cévennes, Guillaume avait pu brièvement prendre le volant d’une Skoda Fabia R5. Une monture qui l’a d’emblée séduit. « Même si j’ai fait seulement 10 kilomètres, j’ai pu constater à quel point c’est une voiture aboutie, au volant de laquelle le pilote se sent d’emblée à l’aise. Le projet avec Hyundai s’inscrivait davantage sur la durée. Je suis certain qu’on aurait réussi à moyen terme à faire de la i20 R5 une voiture compétitive en Belgique, mais il fallait du développement. Et pour faire du développement, il faut du budget. Dès lors, comme j’aborderai désormais les rallyes au coup par coup, la Skoda Fabia R5 m’apparaît comme la meilleure solution. Au Spa Rally, je disposerai ainsi d’une Skoda en provenance de l’équipe BMA. Et Stéphane Prévot sera naturellement mon copilote. »

Guillaume Dilley nous a également fait part de ses ambitions : « Avant Spa, je ferai juste le Shakedown. Je devrai donc d’abord voir si je serai dans le rythme ou pas après quatre mois sans compétition. Je souhaiterais me glisser dans le sillage des trois furieux qui se sont battus à la seconde à Landen. Et si je peux jouer avec, je ne m’en priverai pas. Pour la suite, tout dépendra des partenaires que nous trouverons. Si je le peux, je disputerai les belles épreuves du BRC qui se déroulent sur plus qu’une journée. »