Vincent Verschueren en pleine remontée

National Rallye Vincent Marique

Durant la deuxième boucle de ce 42e Sezoensrally, le Champion de Belgique en titre, Vincent Verschueren, a fait le forcing. Si le pilote GoDrive a pu trouver le bon rythme, Kris Princen a tenu bon et reste leader de l’épreuve. Mais le pilote de la Skoda BMA ne compte plus que 1″5 d’avance à l’entame de la dernière boucle.

« Nous savions que ce serait serré et qu’il ne serait pas vraiment question de stratégie. Nous devons continuer à attaquer car Vincent ne va rien lâcher non plus », expliquait Kris Princen.

Derrière les deux candidats au titre, Adrian Fernémont suit au 3e rang à 57″9. Une position logique puisque le Namurois s’aligne pour la première fois sur une voiture de pointe à Bocholt. Il en va de même pour Sébastien Bedoret, 4e sur la Skoda Fabia R5 de l’équipe Pevatec : « Notre objectif cette année est de réduire l’écart par rapport aux ténors. Dans certaines spéciales, nous sommes à moins de 1″ au km. Je suis satisfait et nous continuons à hausser le rythme. »

Après une figure d’Erik Van Loon sur la spéciale-show de De Hees, dans laquelle il perdait une vingtaine de secondes, Patrick Snijers pointe désormais au 5e rang. A la fin de l’ES 5, sa Porsche rencontrait des soucis de moteur, qui étaient heureusement résolus par l’équipe BMA. Derrière Erik Van Loon, Didier Duquesne s’est hissé à la 7e place à l’issue de l’ES 10. Le pilote Skoda trouve progressivement le rythme : « Rouler sur la terre réclame une sacrée adaptation. Dans des spéciales comme celle de Gerdingen, je suis bien plus en confiance. Quand le terrain est ouvert et qu’il n’y a pas d’arbres, j’ose attaquer davantage. Entre les arbres, je ne suis pas à l’aise, » reconnaissait Didier Duquesne.

Steve Matterne a quant à lui perdu 2 minutes dans Gerdingen, se faisant passer par Stephen Wright et Steve Becaert, auteur d’une belle course avec sa Mitsubishi. Autre pilote Mitsubishi, Bastien Rouard a pour sa part perdu 2 minutes avec des ennuis d’alimentation en essence dans l’ES 4.

Chez les Juniors, la bagarre reste totale. Découvrant le parcours, Jean Dilley a longtemps mené les débats, mais le pilote Ford s’est fait passer par Grégoire Munster et son Opel Adam R2. « Nous avons un peu modifié le set-up car notre Adam était trop nerveuse sur la terre. Je suis davantage en confiance maintenant et je peux attaquer à fond », se réjouissait Grégoire Munster. Tobias Brüls était en lice pour un podium en Juniors, mais il a perdu beaucoup de temps dans l’ES 9, ce qui a permis à Thibaud Mazuin de se hisser au troisième rang sur sa Ford Fiesta R2T de location.

En Historic, Paul Lietaer a logiquement pris ses distances sur sa Subaru Legacy RS. Guino Kenis suit au deuxième rang devant Bert Truyens et Tom Van Rompuy, en duel pour la troisième place. Quant à Patrick Mylleville, le leader du Historic BRC, il a dû renoncer suite à des soucis de moteur.