WRC Turquie : l’opération survie d’Ott Tänak

International Rallye Martin

Thierry Neuville n’a pas été en mesure de profiter de sa position de leader du Rallye de Turquie aujourd’hui. Lors de la première spéciale de la journée, les 33,91 km de Yesilbelde, un amortisseur cassé a stoppé net sa Hyundai i20 Coupé WRC. Notre compatriote tentera demain de marquer quelques points sur la Power Stage, à laquelle le président Erdogan assistera en personne.

“Bien sûr, je suis très déçu de devoir abandonner. Avec 23 points d’avance au championnat, je n’ai pas pris de risques fou. 8 km avant la fin de la spéciale, je pensais avoir une crevaison. Mais, un peu plus loin, j’ai vu que l’amortisseur poussait le capot vers le haut. J’ai compris que c’était sérieux. Après l’arrivée, nous avons essayé de réparer la voiture, mais en vain « , a déclaré Neuville.

Le rallye s’est transformé en hécatombe aujourd’hui. Après le retrait de Mads Ostberg (turbo), la Citroën C3 WRC de Craig Breen a entièrement brulé cet après-midi. Chez Toyota, Latvala a eu des problèmes de transmission mineurs, alors que Lappi sortait de la route. Mais la plus grande surprise venait de Sébastien Ogier, piégé dans le deuxième passage de Yesilbelde. Le Français avait toutes les cartes en main pour réduire l’écart avec Thierry Neuville au championnat, mais Ogier est sorti de la route et a dû abandonner. Il va également repartir en Rallye 2.

“Cela doit être l’une des sorties les plus stupides de ma carrière. C’était un Droit lent pour un Gauche serré. La vitesse n’était pas élevée, mais je n’ai pas bien écouté et j’ai freiné une fraction trop tard. Nous nous sommes enlisés dans le sable mou et nous sommes restés coincés. C’est particulièrement regrettable, car ce matin, nous sommes arrivés au parc d’assistance après ces problèmes de transmission et j’avais tous les atouts pour gagner ici », déclare Ogier.

A l’issue de la deuxième journée en Turquie, nous avons un leader surprenant en la personne d’Ott Tänak, qui se plaint pourtant d’un manque de motricité de sa Toyota.

Mais l’Estonien reste prudent: “Nous avons vu aujourd’hui ce qui peut arriver ici en Turquie. Je dois juste continuer à me concentrer sur moi-même, car rien n’est fait … » (H.Van Opstal)