Si, en plus du titre Pilotes de Sébastien Ogier, M-Sport a remporté le titre Constructeurs en 2017, il est loin d’être sûr que l’équipe de Malcolm Wilson sera en mesure de viser à nouveau cette couronne en 2018. la principale raison, c’est évidemment l’absence d’une 3e Ford Fiesta WRC 2017 engagée à l’année, comme l’était celle d’Elfyn Evans (nouvel équipier d’Ogier) avec le soutien du manufacturier DMack.
Au prochain Monte-Carlo, une 3e Fiesta devrait être malgré tout présente sous la bannière de M-Sport. Mais elle ne sera pas pour Teemu Suninen ni pour Eric Camilli, les autres pilotes “M-Sport”, tous deux engagés en Fiesta R5. Toujours très performant au Monte-Carlo, Bryan Bouffier semble tenir la corde pour décrocher ce troisième volant “officiel” sur la Fiesta n°3, un volant qui sera évidemment payant cette année.
Citroën a résolument choisi de ne pas viser la couronne Constructeurs cette année encore. En n’engageant que deux voitures (Meeke-Breen sur 10 rallyes et Meeke-Loeb sur 3 rallyes), les Rouges n’ont quasiment aucune chance de briller au championnat Constructeurs. Ce ne sont évidemment pas les quelques apparitions de Al-Qassimi sur une 3e Citroën C3 WRC officielle qui permettront à l’équipe de marquer de gros points.
Dès lors, la couronne Constructeurs devrait se jouer entre Toyota et Hyundai, qui peuvent désormais compter sur des trios nettement plus solides qu’en 2017.
Avec Neuville, Mikkelsen et Sordo – ou Paddon selon les rallyes, Hyundai possède un line-up capable de tenir tête à celui de Toyota, qui peut pour sa part compter sur trois vrais pointures avec Latvala, Tänak et Lappi, même si ce dernier payera certainement cher son absence en début de saison 2017.
Mais le rallye n’a rien d’une science exacte. On l’a encore vu en cette saison 2017. Premier élément de réponse, le 28 janvier aux alentours de 12h30, à l’arrivée de La Cabanette-Col de Braus, dernière spéciale et Power Stage du Monte-Carlo 2018.
Photos Johan Hendrickx (Lappi/Espagne) & Alexander Ramon (Lappi & Neuville/Portugal).