Tracée dans le quartier de Montjuic, sur les hauteurs de Barcelone, la première spéciale a permis à Sébastien Ogier de montrer une fois encore qu’il restait le spécialiste des chronos sur asphalte disputés en pneus Terre. Et cet exercice sera peut-être déterminant ce week-end puisque les portions sur asphalte seront relativement nombreuses au cours de la première étape, disputée essentiellement sur la terre.
Sur les 3,20 kilomètres du chrono initial, le Français a collé pas moins de 3,7 secondes à Thierry Neuville et 4″2 à Ott Tänak, ses deux adversaires pour le titre mondial 2018.
(c) Twitter @SebOgier / Sophie Graillon
“C’était une très belle spéciales, avec beaucoup de monde, mais Sébastien avait des pneus terre très usés (NDLR: et donc quasiment transformés en ‘slicks’). Je pense que nous avons commis l’erreur de ne pas faire pareil”, reconnaissait Thierry à l’arrivée de la spéciale.
A noter aussi les 15″9 perdues sur ce court chrono par Sébastien Loeb, qui a calé avec sa Citroën C3 WRC.
Ce vendredi, six spéciales sont au programme de la première étape avec deux passages sur les chronos de Gandesa (7,00km), Pesells (26,59km) et surtout La Fatarella-Vilalba – anciennement Terra Alta, en sens inverse – et ses 38,85km… Un chrono qui s’annonce déjà comme le juge de paix du rallye avec ses portions asphaltées alternant avec des chemins de terre parfois très cassants.
